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     synthèse de Julien, Elodie et Sylvie.

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    AuteurMessage
    N. Vauthier (Admin)
    Admin
    N. Vauthier (Admin)


    Nombre de messages : 397
    Date d'inscription : 19/09/2005

    synthèse de Julien, Elodie et Sylvie. Empty
    MessageSujet: synthèse de Julien, Elodie et Sylvie.   synthèse de Julien, Elodie et Sylvie. EmptyJeu 9 Fév - 8:42

    Julien Moinard, Elodie Roy, Sylvie Simonneau.

    Pourquoi travailler ?

    Introduction

    Le travail est un effort individuel ou collectif, délibéré , créatif, professionnel ou non, dont le but tend à la concrétisation d’un projet, d’une idée ou d’en ensemble de projet et d’idée ne donnant pas nécessairement lieu à un résultat abouti, mais ayant leur finalité et dont la rétribution, s’il en est une , peut-être morale ou matérielle.
    Le repos, spontané, organisé ou naturel (sommeil) est, entre des efforts physiques, intellectuels, ou participant des deux, l’intervalle - procédant d’un vide ou d’une activité différente indispensable au maintien de l’organisme, dont la durée et la fréquence peuvent être programmées ou non, et dont l’alternance avec les périodes de travail et même de loisir, rythment la vie des individus.
    Le travail est perçu comme une obligation, il nous pousse à agir par soi-même, mais aussi et avant tout une contrainte car il nous pousse à agir contre notre volonté. Le travail est-il nécessaire au développement de l’Homme ? Pour définir la nécessité du travail nous pouvons étudier les bienfaits du travail dans un premier temps, les contraintes du travail dans un second temps, enfin nous essayerons de définir le travail comme naturel.


    I -Les bienfaits du travail

    En règle générale le travail apporte des bienfaits à partir du moment qu’il soit utile, que l’on soit résultat ou que l’on soit récompensé. Le travail est positif car il est avant tout la manière de pouvoir exprimer ses idées.

    A) le travail nous apporte un soutien matériel

    Travailler consiste à pouvoir subvenir à ses besoins. Dans les civilisations occidentales le travail permet avant tout de gagner de l’argent, il est objet d’une rémunération. Assurer ses besoins vitaux mais aussi pouvoir acquérir des loisirs. Sans travail il est difficile de vivre par soi-même, le chômage est synonyme de perte de ses droits. Dans les civilisations dites « des peuples premiers », le travail permet aussi de subvenir à ses besoins. Cependant dans les peuples premiers on a pas le même besoin que dans les civilisations occidentales, le rôle du travail n’est pas le même. Ainsi en France on travail pour avoir un salaire, alors que chez les aborigènes travailler consiste à percevoir directement en nature les besoins de premières nécessitées, comme la cueillette ou la chasse. Par ailleurs, le travail permet par l’appât du gain à une personne de gagner plus, c'est-à-dire plus on travail plus on s’enrichit.

    B) le travail est un besoin psychologique.

    En effet, dans les sociétés surtout occidentales, le travail est perçu comme un besoin psychologique. Un individu qui travail, acquiert une certaine place dans la société permettant sa reconnaissance vis à vis des autres. Par exemple par le travail une personne commence en bas de la hiérarchie sociale, puis au fur et à mesure, par les mérites du travail, obtient une place importante au sein de l’entreprise et de la société. Par ailleurs, travailler permet de donner un but à sa vie, avoir une certaine autonomie, une certaine indépendance. La société actuelle montre beaucoup les bienfaits du travail avec par exemple la réussite personnelle, la liberté d’entreprendre, le travail est en fait le reflet de la société, en rentrant dans la logique de l’offre et de la demande. Cependant trop travailler peut nuire à l’Homme. Travailler mais jusqu’à quel limite ?

    II-Les inconvénients du travail


    1) L’homme ne travaille que pour l’argent

    Le travail implique une privation de liberté. Celle-ci n’est supportable qu’en échange d’une compensation : le salaire. D’après Kant « Le travail est en soi une activité désagréable, attirante par ses seuls effets (par exemple, le salaire) ». Beaucoup de gens considèrent que le travail est une chose pénible, contraignante, à laquelle nous ne nous adonnons que parce que nous y sommes forcés. Le travail est vécu comme une privation de liberté, supportable seulement parce que l’on touche un salaire mensuel. En effet, l’argent est une denrée qui nous permet d’acheter et nous donne une certaine liberté. Dans notre société, le travail est aussi une nécessité qui nous permet de satisfaire nos besoins matériels. Marx souligne que l’organisation industrielle « déshumanise » l’être humain. L’ouvrier devient aliéné est exploité. Dès lors, pourquoi travaillerait-il si ce n’est que pour l’argent ?

    2) Le travail est synonyme d’esclavage et d’exploitation

    L’organisation du travail est telle que l’homme est réduit à servir la société. Dans l’Antiquité, le travail ne se fait que par les esclaves. Dans la religion judéo-chrétienne, le travail est un châtiment. Dieu punit le premier péché en chassant Adam du jardin d’Eden et en l’obligeant à cultiver une terre maudite qui est envahie par les épines. « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », dit Dieu à Adam. Tant qu’il travaille, l’homme est asservi soit à la machine, soit aux lois de la productivité. Le travail est donc un obstacle au développement de la raison. Non seulement on ne me demande pas de réfléchir, mais on souhaite que je ne réfléchisse pas, car cela pourrait perturber la production. L’ouvrier d’usine, dépossédé des produits de son travail, s’abrutit dans des tâches mécaniques et répétitives. Même le travail manuel n’est plus créateur ; l’automatisation m’empêche d’avoir un contact avec les objets que je fabrique. Je ne fais que surveiller la machine qui travaille ou l’ordinateur qui donne des ordres. La substitution progressive de la machine à l’outil a asservi l’ouvrier qui n’est plus que le maillon d’une chaîne de production qu’il ne maîtrise pas. Or, les machines délivrent l’homme de plus en plus des tâches pénibles et répétitives. L’inhumain travail à la chaîne sera un jour exécuté par la machine elle-même, ne laissant à l’homme qu’un travail intelligent (l’invention) .Quand je commence mon travaille le lundi, j’ai pour objectif le vendredi. L’homme n’est donc libre qu’à partir du moment où, son travail fini, il se livre, pour son plaisir, à des activités plus ludiques.


    III-Le travail est-il naturel ?

    Si l’on se réfère au sens diront nous « primitif » du travail nous pouvons dire que le travail de l’homme qui fournit pour survivre est équivalent voire identique au dit « travail » des animaux .Car si la recherche de nourriture est considérée comme un travail, il nous est alors possible de dire que les animaux travaillent . Ce qui fait alors du travail un acte naturel .Mais peut-on affirmer que tous les « travail » sont naturels ?
    En effet ,il existe plusieurs sortes de travail , intellectuel et manuel .On peut considérer que le travail intellectuel et exclusivement propre à l’humain ,mais les animaux eux aussi sont capables de réfléchir et ainsi d’établir des stratégies .Prenons pour exemple les loups qui pour chasser le font en meute encerclent les proies et choisissent les plus faibles comme cible .Le travail intellectuel est donc naturel, or il existe un travail ou plutôt deux, qui, ensemble ne sont pas naturels car spécifique à l’homme. L’homme a la capacité de créer des objets qui ne serviront qu’à en fabriquer d’autre, seul les humains sont capables d’un tel raisonnement et c’est ce qui rend leur travail non naturel.


    Conclusion

    Le travail qui est glorifié, est de nos jours de plus en plus mécanique, il devient superflu. Privé d’emploi, l’homme est considéré comme inutile face à la société, ce qui illustre les besoins du travail.
    Le travail est à la fois naturel et culturel.
    Il reste donc à inventer un partage équitable du travail qui permettrait à tous d’avoir des loisirs.
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