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 Connaissance-croyance : Mathilde, Cécile, Carole, Pascaline

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AuteurMessage
Cécile




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MessageSujet: Comment évoluent les théories scientifiques?   Connaissance-croyance : Mathilde, Cécile, Carole, Pascaline EmptyJeu 18 Jan - 15:00

Comment évoluent les théories scientifiques


Une théorie scientifique s’appuie sur une ou des hypothèses que l’on vérifie par le calcul, l’expérimentation, l’observation. C’est une démarche rationnelle, très rigoureuse. En faisant cette démarche, on veut arriver à une vérité, une loi qui sera nécessaire, universelle et qui peut être falsifiable. En effet, plusieurs théories se sont confrontées comme le fixisme et l’évolutionnisme. C’est ainsi que les théories évoluent et que les erreurs permettent de progresser.


I- Le passage du fixisme au transformisme

Le fixisme est la théorie selon laquelle il n’y a ni transformation ni dérive des espèces. Chaque espèce serait apparue telle quelle au cours des temps géologiques. C’est donc une théorie qui renie la spéciation et qui s’oppose aux théories de l’évolution.
Cuvier (1769-1832) était un partisan de cette théorie, il considérait que les espèces étaient immuables, l’efficacité de la conception de chaque animal étant la preuve qu’il ne pouvait pas avoir changé depuis sa création.
Pour plusieurs théologiens, les extinctions étaient inconcevables car Dieu, ayant créé toutes les espèces vivantes, ne permettrait pas que l’une d’elles disparaisse.
De plus, une explication très populaire était que l’extinction des espèces ait été causée par une catastrophe ou encore que les espèces supposées éteintes pouvaient en fait exister dans une région de la Terre encore inconnue.
Il a fallu attendre que Lamarck (1744-1829) émette une hypothèse allant à l’encontre du fixisme. En effet, c’est grâce aux donnée géologiques et au facteur temps qu’il cerna la faille de la théorie fixiste : on savait que la Terre avait changé, mais puisqu’une espèce se devait d’être en harmonie avec l’environnement pour vivre, et que son environnement changeait, les espèces devaient aussi changer pour vivre. De plus, Lamarck réalisa que plusieurs espèces actuelles de moules et de mollusques possédaient des ressemblances avec certaines espèces fossiles considérées comme éteintes, alors qu’en réalité elles avaient tout simplement changé. Ainsi, l’image linéaire de la Grande Chaîne des Etres est, pour une première fois, remplacée par celle d’un arbre buissonnant. Il s’est alors rendu compte que la théorie du fixisme était fausse, en utilisant entre autre un raisonnement par induction (def : tirer des conclusions générales sur base de cas particuliers).
Plus généralement, on se rend compte qu’une théorie est fausse lorsque des faits vont à l’encontre de la théorie, c’est ce que Bachelard nomme des faits polémiques. Celle-ci n’est alors plus crédible, et il faut alors trouver une autre hypothèse qu’il faudra ensuite prouver.
Finalement, en démontrant que la théorie fixiste était fausse, Lamarck, en se penchant sur d’autres théories, a donné naissance au mouvement transformiste.
Le transformisme, c’est considérer que les espèces vivantes varient à travers le temps passant de formes élémentaires vers des formes de plus en plus riches et complexes. En effet, les espèces vivantes ne sont pas fixées depuis leur création telles qu’on peut les observer, mais elles se sont modifiées en fonction des nécessités de leur adaptation au milieu.
Lamarck pensait qu’en s’adaptant au milieu, l’espèce a été modifiée à cause de l’effort qu’elle fournissait. Cette transformation se transmettait aux générations futures.
Contrairement à ce dernier, Darwin pensait que les mutations étaient accidentelles et dues au hasard. Seules celles qui se révèlent favorables à la survie sont conservées et transmises de génération en génération.
Par exemple, la girafe selon Lamarck a fourni un effort pour manger les feuilles en hauteur, son cou se serait alors allongé. Cette modification a été transmise aux générations suivantes, qui poursuivant l’effort ont permit une plus grande extension du cou. Or, pour Darwin, pour brouter les feuillages en hauteur, les girafes douées accidentellement d’un long cou l’emportent sur les autres car elles sont avantagées pour survivre.
Seule la théorie de Darwin a été retenue. Mais c’est en confrontant plusieurs thèses que l’on trouve la meilleure.

II- Le Progrès scientifique.

Selon Bachelard (1884-1962), les erreurs permettent d’avancer, elles donnent envie d’aller plus loin pour découvrir la vérité. C’est donc une source de progrès. Prenons l’exemple du passage du fixisme au transformisme, il a fallu admettre que la théorie précédente était fausse pour pouvoir avancer. Néanmoins il est difficile d’admettre que l’on a eu tort. Tout est remis en question. En effet, « il vient un temps où l’esprit aime ce qui confirme son savoir que ce qui le contredit ou il aime mieux les questions que les réponses. » (Bachelard). Admettre l’erreur, c’est se remettre en cause et accepter ses quelques faiblesses. L’homme va alors chercher à trouver une nouvelle théorie juste pour oublier son échec.

L’instinct formatif ne domine pas l’instinct conservatif. En effet, l’esprit aime mieux ce qui confirme le savoir, ce qui ne pose pas problème. On n’aime pas ce qui contredit. Ainsi, le progrès ne peut pas avancer. Prenons l’exemple de Darwin, l’idée que l’homme et le singe ont un ancêtre commun gênait les gens, ils n’acceptaient pas la propriété. « La conclusion fondamentale à laquelle nous sommes arrivés dans cet ouvrage, à savoir que l’homme descend de quelque forme d’organisation inférieure, sera, je le regrette de le penser, fort désagréable à beaucoup de personnes. Comme le dit cette citation, accepter une théorie n’est pas toujours facile car il faut faire, parfois, abstraction des préjugés. Ici, l’homme croyait qu’il avait été créé par Dieu, cependant il a été difficile d’admettre qu’il descendait d’un être inférieur : le singe.


Conclusion :

Les affrontements entre Cuvier et Lamarck, Lamarck et Darwin, le fixisme et le transformisme, montrent bien que les théories évoluent et sont falsifiables et peuvent être falsifiées. Ce sont les erreurs qui permettent d’avancer, même si quelques fois les préjugés entravent les progrès scientifiques.
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