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     homme de joie

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    AuteurMessage
    camille

    camille


    Nombre de messages : 2
    Date d'inscription : 12/09/2007

    homme de joie Empty
    MessageSujet: homme de joie   homme de joie EmptyMar 18 Déc - 9:35

    Hommes de joie.
    Alexandre Jollien (auteur de « Le Métier d’homme », « La Construction de soi » , infirme moteur cérébrale de naissance) et Bernard Campan (acteur, humoriste « Les Inconnus ») nous livrent les conditions de leurs rencontre sur un plateau Télévisé. Cette rencontre donne suite a un projet de film, dont l’écriture d’un scénario relatant de la vie d’ A.J. Ce film avait pour but de montrer les capacités intellectuelles et le tempérament essentiellement joyeux d’A.J. pourtant atteint depuis sa naissance d’un handicap. Cependant il ne doit pas attirer la condescendance, il doit faire en sorte que les spectateurs ne s’attachent pas aux apparences, au handicap moteur d’ A.J.
    D’ailleurs, A.J. condamne cette commisération, il la considère comme un jugement envers son état moteur. B.C. ajoute alors que finalement tout homme porte un jugement sur toute chose et que pour la dépasser il faudrait tout simplement l’accepter .
    A.J. fait nous fait remarquer alors l’importance du corps dans notre état psychique, c’est un « outil de travail ». Pour lui, son travail est la « recherche d’une cohérence philosophique » donc l’acceptation que « la pensée est une émanation du corps » ( il s’agit de prendre en compte son corps, son handicaps et finalement se convaincre que le corps n’est pas si affaibli puisqu’il me permet de réfléchir = travail d’introspection , d’acceptation de soi.).
    Pour B.C. le corps est un élément essentiel pour un acteur puisqu’il s’exprime autant que les paroles. Il est un lien avec le publique.
    Ensuite, A.J. parle de l’idée de liberté et exprime la différence entre celle ci et celle de l’indépendance. L’indépendance serait une séparation stricte, une manière de briser une relation avec autrui ; tandis que la liberté serait une prise de distance avec autrui d’où l’emploi du terme de l’ « eumétrie » (la bonne distance).
    A.J. cherche également à montrer la différence entre la confiance et la patience. La confiance c’est une attente mais aussi un encouragement envers l’autre alors que la patience est moins tournée vers autrui, elle est inactive face à l’autre.
    Enfin , ils distinguent la différence entre le bonheur et la joie. Le bonheur identifié à l’hédonisme est l’absence de tristesse, l’assouvissement de plaisir ; il s’agirait d’un état qu’on obtiendrait, comme un statut ; où tout serait parfait, sans contrainte, presque comme une sorte d’apesanteur idyllique. Au contraire la joie intègre les malheurs et les peines, et les accepte. Il n’y a pas de constance dans cette état, ce qui rend le rend d’autant plus précieux et apprécié. Le passage de la joie à la peine permet un contraste plus fort. Donc lorsqu’on parle de joie il y a forcément acceptation de peines car sinon on ne remarquerait pas la différence. La joie compose avec la peine comme la chance compose avec la malchance. Dans chance on ne prend pas en compte l’idée de contingence ( prend en compte une relation de causes à effets) mais plutôt de l’acceptation de ce qui ne dépend pas de moi. Dans se cas la confiance c’est accepter d’ignorer le bon et le mauvais pour nous.
    B.C. ajoute qu’il est de même de la création, c’est à dire accepter une part de spontanéité, accepter l’incapacité de tout maîtriser (la couleur, la forme, la lumière, les sentiments dégagé, la relation avec le spectateur = très subjectif …) , « accepter de ne plus être le maître à bord ».
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