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     Pourquoi n'a t-on jamais fini d'écrire l'histoire ? (L-ES)

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    AuteurMessage
    N. Vauthier (Admin)
    Admin
    N. Vauthier (Admin)


    Nombre de messages : 397
    Date d'inscription : 19/09/2005

    Pourquoi n'a t-on jamais fini d'écrire l'histoire ? (L-ES) Empty
    MessageSujet: Pourquoi n'a t-on jamais fini d'écrire l'histoire ? (L-ES)   Pourquoi n'a t-on jamais fini d'écrire l'histoire ? (L-ES) EmptyMer 15 Fév - 15:40

    Pourquoi n'a t-on jamais fini d'écrire l'histoire ?

    Ce sujet nous interroge sur la fonction de l’histoire, sur le travail de l’historien.
    Il part d’un présupposé : « on n’a jamais fini d’écrire l’histoire » et ns en demande la cause.

    Comment comprendre cette affirmation ?

    - L’histoire est une science humaine fondée sur la collecte, l’examen critique de traces et l’interprétation. C’est cette interprétation qui peut varier. Le passé s’analyse au regard du présent. Le point de vue peut changer (ex : regard extérieur/Paxton, historien américain/ »la France de Vichy »), se renouveler : On réécrit donc l’histoire.
    - La collecte de traces peut révéler des faits nouveaux qui obligent à reconsidérer les explications fournies antérieurement, donc réécrire l’histoire. Des traces nouvelles peuvent sans cesse apparaître (documents, témoignages).
    - L’interprétation est subjective, elle est influencée par l’idéologie ; L’histoire devient parfois un instrument de pouvoir, un moyen : elle est réécrite en fonction d’un « but supérieur » (propagande, culte du chef/1984 d’Orwell). Ceci montre la vulnérabilité de l’histoire comme science.
    Le « pourquoi » du sujet ns invite à aller au-delà d’une simple énumération de causes. Ns devons ns interroger sur les csq de cette affirmation sur « la vérité historique » : Peut-elle exister ? Peut-elle vraiment être une fin en soi ? ou bien court-elle toujours le risque d’être soumise à des intérêts extérieurs ?

    On voit aussi l’ambiguité de la formulation :

    D’un coté, on peut répondre « oui », la « révision » de l’histoire fait partie intégrante du travail de l’historien. L’histoire ne peut pas être une science figée.

    Mais d’un autre coté, on voit bien le danger de cet énoncé : Si l’histoire évolue sans cesse, est malléable, alors sa « scientificité » est nulle, elle se confond avec un discours idéologique (une fable ») (ex : négationnismes). Tout peut alors devenir « discours historique ».

    MAIS on peut aussi discuter le présupposé : N'y a t-il pas un moment où on aurait "fini" d'écrire l'histoire ? càd des faits reconnus, vérifiés, indiscutables, sur lesquels il deviendrait impossible de revenir (ex : le génocide juif ou arménien).
    Prétendre revenir sans cesse sur ces faits, les remettre en cause, deviendrait alors une attitude anti-scientifique, une croyance.

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