Hommes de joie
(Philosophie Magazine)
Bernard Campan : comique, acteur.
Alexandre Jolien : Ecrivain, handicapé moteur cérébral :
érence avec la JOIE --> intègre les malheurs, les peines, les difficultés. « Être joyeux, c’e
BC : L’histoire d’Alexandre le renvoie à ses handicaps, ses difficultés à être heureux.
AJ : « Nul n’échappe aux apparences, ms tt le monde n’est pas obligé de s’y tenir ». Accepter l’handicap pr le dépasser.
Ds son livre, il pose la question de la différence, distinction entre normal et pathologique, ainsi que son parcours --> de malheur à bénédiction.
Pr lui, il y a tp de jugement ds la pitié, il cite Spinoza : cx qui « aiment prendre en haine ou en dérision, les passions ou actions des hommes [plutôt] que de les comprendre ».
BC : Il est obsédé par le jugement, il le condamne tt en le pratiquant en permanence. Ms, il est possible de l’éviter en admettant notre tentation de juger, pr la dépasser.
AJ : Il tient ttes ses pensées cm une demande de son corps. Un moyen de faire la paix entre son corps et son esprit.
BC : Lgtps séparé de son corps, car une enfance dure --> profit sur l’intellect. Le théâtre l’a aidé à reprendre contact ac son corps. Le travail est + dur au cinéma qu’au théâtre, à cause de la présence --> chemin du bonheur.
AJ : Il définit l’eumétrie : la bonne distance entre soi et les autres. « Indépendance » => un mur, car tp d’éloignement ; la liberté --> choisir la distance par rapport à la relation aux autres.
--> Confiance => active et tournée vers autrui, au contraire de patiente => passivité. Pr lui, on ne peut pas se mettre à la place des autres, ms la confiance créé un rapprochement véritable.
BC : Pr un acteur -->ne pas se mettre à la place d’un autre, ms chercher les pts communs entre le personnage imaginé et ce qu’il lui inspire.
--> Un antidote au jugement, qui consiste à se demander ds quelle mesure on est soi-mm affecté des vices qu’on va attribuer à un autre.
AJ : Jugement = mauvaise distance, car emprisonnement de l’autre ds ses propres catégories.
Jugement est rassurant, et dc dangereux, car il nie l’altérité, qui serait incompréhensible, dc effrayante. « Ns parlons des autres pr parler de ns-mm. »
BC : « être acteur, c’est multiplier les identités ss tp être affecté par elles », car risque de tomber ds le psychodrame. Être acteur change la vie, car on apprend à se connaître soi mm, un combat ac à la clé, le bonheur.
AJ : Il s’est battu pr accepter le fait qu’il puisse être heureux. Ms il se libère de l’idée du bonheur pr aller vers la joie. Le Bonheur : identifié par les gens à l’hédonisme, le bien-être. FAUSSE DEFINITION ! Car alors, bonheur : absence de tristesse, que du plaisir.
Différence avec la JOIE intègre les malheurs, les peines, les difficultés. « Être joyeux, c’est assumer la tristesse. Être heureux, c’est […] croire qu’on peut et qu’on doit vivre sans elle ».
BC : Bien-être et plaisirs st indispensables à l’équanimité, l’ataraxie, la tranquillité, la paix. Lui --> souffrir ds la joie, être joyeux ds la souffrance.
AJ : Travail du deuil ne consiste pas à nier la mort de qqun, ms à l’assumer. Cm la joie ne nie pas la tristesse, ms l’assume.
BC : « Pr qu’un deuil soit un deuil, il doit être accompagné d’une joie. Ss joie pas d’acceptation. » AJ : « Et ss acceptation pas de chance »
AJ : La chance n’est pas due au hasard, ms « à l’aptitude à recevoir le peu qui ns est donné ».
« La chance reconduit l’injonction stoïcienne d’accepter de qui ne dépend pas de moi. La chance compose ac la malchance ».
BC : Un exemple du livre d’AJ : le fils d’un paysan se casse une jambe. Mince. Il ne peut plus aider aux champs. Ms le lendemain, la guerre est déclarée, et ts les jeunes partent sauf lui !
« Moralité : d’un mal peut sortir un bien, et la confiance consiste à accepter de ne pas savoir ce qui est bon ou mauvais pr ns ».
AJ : Saint Augustin : « la mémoire est l’estomac de l’esprit ». On peut être libéré du passé, en créant qq chose de lui. Cm a fait Alexandre.
BC : « Tt créateur est l’interprète de qq chose qui le précède déjà. La création est une manière de s’abandonner à ce qui est en nous, de se libérer de ce qui ns empêche de coïncider ac ns-mm. Le créateur ne contrôle rien : les choses s’expriment à travers lui et presque malgré lui. […] C’est un exercice d’humilité : créer demande d’accepter qu’on ne soit plus maître à bord. » (désolée c'était tellement bien dit, je n'ai pas reformulé)