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 T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs"

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TomTS2013
N. Vauthier (Admin)
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N. Vauthier (Admin)
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N. Vauthier (Admin)


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MessageSujet: T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs"   T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs" EmptyLun 10 Déc - 6:10

Les travaux de groupes réalisés par LA CLASSE DE TERMINALE S1 (décembre 2012) sur les liens entre science/techniques/morale/politique (droit)

Chaque groupe copie son travail dans cette rubrique en indiquant clairement son numéro de groupe et le titre de son travail dans "titre du sujet".

Cliquez sur "REPONDRE" pour déposer votre travail et non pas sur "nouveau"

merci


Dernière édition par N. Vauthier (Admin) le Mer 9 Jan - 5:39, édité 1 fois
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TomTS2013




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MessageSujet: GROUPE 3 : SCIENCE ET MORALE , TOM , ELLA , OCEANE , ANNE SO   T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs" EmptyLun 7 Jan - 12:54


La morale consiste en des normes, un ensemble des règles d’actions et de valeurs qui permettent de juger de ce qui est bon ou mauvais en vue d’accès à un bien idéal. Ce sujet place la science, sans doute par le prestige de ce savoir qui par définition doit s’approcher au plus près de la vérité, au dessus des autres pratiques, faits humains qui eux sont toujours soumis à des interrogations morales. Ce serait donc parce qu’elle permet l’accès au progrès qu’elle se situerait au dessus des lois de la morale. Cependant n’est ce pas justement parce que la science rend possible des applications techniques que l’on se doit de la mettre en question ? De lui imposer un jugement de nature morale ?
Le débat concernant l’inclusion de la morale en connaissance prend une dimension de plus en plus importante, en proportion au progrès scientifique. Nous allons tout d’abord étudier le statut de la science aujourd’hui et nous nous interrogerons sur la responsabilité du scientifique. Ensuite, nous nous concentrerons sur la nécessité de soumettre la techno-science à la morale. Enfin, nous verrons que définir des limites morales.

I- La science de nos jours
⇒ Définition : Somme de connaissances qu'un individu possède ou peut acquérir par l'étude, la réflexion ou l'expérience.
⇒ Science rationnelle : C'est une certaine tentative d'explication des choses prouvée à travers des expériences vérifiées.
⇒ La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence.
• Les connaissances scientifiques se différencient donc aujourd’hui des croyances par leur mode de production.
⇒ Aujourd’hui, chacun constate aisément le rôle de plus en plus crucial de la science et des scientifiques dans la dynamique économique de l’innovation. Le scientifique cherche à démontrer expérimentalement la vérité.

II- Il est important de mettre des limites à la science, puisque nous avons été confrontés plusieurs fois à des évènements dramatiques qui avaient pour seule explication, qu’ils avaient eue lieu au nom de la science. Nous pouvons donc nous demander si justement, la science ne deviendrait-elle donc pas elle-même la limite morale ? Et que, au nom de la science, nous aurions tous les droits, que nous pourrions accomplir tous ce que l’on veut parfois même au détriment de la vie d’autrui ?
Il existe plusieurs exemples de personnes ayant appliqués cette hypothèse.
• Par exemple pour commencer, l’unité 731 qui était une unité militaire de recherches bactériologique de l’armée impériale des années 1925. Les personnes de cette unité faisaient des expérimentations sur des cobayes humains vivants telles que des dissections sans anesthésie ou tout autre pratique atroce pour faire des recherches la peste, le choléra, le typhus, etc… Cette unité est aujourd’hui reconnue responsable de crime de guerre et de crime contre l’humanité. L’Etat japonais, ne reconnait l’existence de l’unité 731 qu’en 2002
• Ensuite dans les camps d’extermination, on compte des milliers de déportés morts pour avoir subis des expériences médicales de la part des nazis. Ces expériences n’ont d’ailleurs donnés aucun résultat tuant des innocents pour rien. Ces médecins ont d’ailleurs été jugés selon un code mis en place en 1947 dans le cadre du procès de Nuremberg contre certains médecins. Le code de Nuremberg qui comporte 10 principes et conditions que doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l’être humain.
• Mais encore, lorsque le scientifique Pasteur, proposa d’effectuer les essais et expériences scientifiques sur les prisonniers, les condamnés à mort etc…
Dans quelle mesure est-il possible d’avoir le droit de vie ou de mort sur quelqu’un avec comme seule justification que ces actes sont pratiqués au nom de la science ? Il est très important de fixer des limites morales pour éviter à certaines personnes de les dépasser et de donner naissance à de dramatiques évènements.

III- 1) Qu’est ce que dépasser les limites morales ?
➢ Définition : ensemble des règles d’actions et de valeurs qui permettent de juger de ce qui est bon ou mauvais (phénomène changeant).
➢ Aller à l’encontre de la pensée de la population.
➢ Quelque chose de péjoratif, de néfaste à première vue et de surprenant.
Exemple de science sans limites : dans le film « la mouche » de David Grouenberg, ce film retrace la vie d’un scientifique qui consacre tout son temps à réaliser une expérience de téléportassions, mais il échoue et par conséquence il se transforme en un monstre. Une science sans limite peut vouloir faire le bien mais peut aussi bien faire le mal.
2) Y-a-t-il de nos jours des limites morales ? On s’interroge…
➢ C’est un phénomène changeant, qui dépend d’évènements du quotidien.
Les limites évoluent lorsqu’elles sont dépassées.
➢ Chaque population (religion) a ses propres limites, certaines choses peuvent être acceptées par certains et non par d’autres.
Exemple : Sacrifices humains réalisés dans certains endroits ne sont absolument pas approuvés en France.
3) Dépasser les limites morales permet parfois le progrès de la science.
➢ Certains scientifiques ont apportés des améliorations à la science parce qu’ils avaient dépassé ces limites.
➢ Des découvertes médicales ont été faites car les limites ont été devancées.
Exemple : Il n’y a pas de crainte à avoir car la morale humaine sera toujours assez forte pour contrôler la science, comme dans le livre « Le meilleur des mondes » d’Albert Hexley, dans le futur la production humaine s’effectue en laboratoire les individus ont une place déterminer dans la société. Ou encor dans l’essai « A toi qui n’est pas encore née » de Albert Jacquard, l’auteur donne son opinion sur les progrès de la science, la morale n’est pas suffisante pour limiter la science, la science est dangereuse si elle n’as pas de limite morale mais la morale humaine sera toujours assez forte pour contrôler la science.
Conclusion :
La science permet à l’individu d’acquérir des connaissances, elle est donc indispensable à la société. Cependant certaines limites sont imposées à cette science et depuis toujours des questions se posent sur ce phénomène « science et morale ». Heureusement que les morales sont dépassées sinon nous n’avancerions pas, il n’y aurait aucun progrès. Le problème, c’est l’utilisation que font certains de la science et de ses découvertes qui ne sont pas très morales.












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Raphaël TS1 2013




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MessageSujet: groupe 1 SCIENCE ET TECHNIQUE    T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs" EmptyLun 7 Jan - 14:22

La Science et la technique sont en étroite relation, en effet, on peut se demander si l’une peut dépendre de l’autre ou si, au contraire, elles peuvent se distinguer l’une de l’autre. La science est contemplative, elle est de l’ordre de la théorie alors que la technique est de l’ordre de l’action. Au début, les techniques s'étaient développées de façon empirique sans qu’il y ait de lien avec la science. Alors on peut se demander si de nos jours, Science et Technique sont indépendantes dans leur développement ou interdépendantes ?

La connaissance scientifique peut-elle se développer sans moyens techniques ?

La connaissance scientifique ne peut pas se développer sans moyens techniques. En effet, pour perfectionner l'acquisition des sciences, on a besoin de vérifier ce que l'on découvre par des méthodes expérimentales, le prouver. Par exemple, pour étudier le système solaire, on a besoin d'instruments scientifiques tel le télescope. De plus, les moyens techniques sont utilisés de manière à convaincre les gens, c'est-à-dire que l'Homme lui-même doit utiliser les instruments scientifiques comme des arguments pour valider une hypothèse scientifique et ainsi faire progresser les sciences.

Ensuite, il faut savoir qu’autrefois, les scientifiques n'étaient pas crédibles du fait de leur manque de moyens techniques pour convaincre les gens. En effet, Démocrite d'Abdère, par exemple, est maintenant reconnu pour beaucoup pour le père de la science moderne car il a émis l'hypothèse d'un Univers constitué d'atomes. Il ne pouvait cependant pas le prouver instrumentalement, ce qu'ont fait les scientifiques contemporains. Comme le dit le chimiste Lavoisier : « rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme ».

Ainsi, les moyens techniques sont indispensables pour faire progresser la science.


Les Techniques peuvent-elle se perfectionner sans le secours des connaissances théoriques ?

Science : la science est la connaissance relative à des phénomènes obéissant à des lois et vérifiée par des méthodes expérimentales.
3 composants de la science => l’observation
=> L’expérimentation
=> Les lois

Théorie => contempler, observer, examiner
=> Connaissance spéculative
=> Observation ou expérience
=> Représentation idéale, éloignée des applications

Connaissance : => information par le biais de l’expérience ou l’apprentissage

Comment aurions-nous pu parvenir à inventer une gazinière (technique, moyen pour cuire des aliments) si, au préalable, nous n'avions pas remarqué que le feu dégage une chaleur (connaissance théorique) capable de cuire des aliments, que certains gaz peuvent s'enflammer et pas d'autres ?

Ex : Avant l’homme cuisait ses aliments directement sur le feu de bois car il savait que le bois brulait et dégageait une chaleur capable de cuire un aliment. C’est la connaissance théorique. Maintenant la connaissance théorique que l’on a sur le feu est différente. On sait que certains gaz peuvent bruler mieux que d’autre donc maintenant on cuit nos aliments sur une gazinière (technique plus perfectionnée que le feu de bois grâce à nos connaissances théoriques sur le feu).

En somme, sans certaines connaissances relatives à la réalité, il n'aurait pas été possible de concevoir de techniques.

Il apparaît donc que la technique est inséparable de la connaissance, qu'elle suppose une connaissance théorique du réel qui rend possible la mise en œuvre de technique. La connaissance théorique va donc permettre de perfectionner les techniques.


La science a-t-elle (eu) besoin de la technique pour progresser dans la recherche de la vérité ?

On a forcément utilisé des techniques pour faire des recherches sur la vérité…En effet, lorsque l’on recherche, nous devons mettre en place des techniques comme par exemple, les techniques de dissection…

La dissection, notamment des corps humains, peut faire polémique pour plusieurs aspects…surtout face à la religion. Au Moyen-âge, l’étude de l’anatomie est toujours paralysée par les conceptions chrétiennes, du respect de l’intégrité du cadavre pour la sauvegarde de l’âme.

Léonard De Vinci est celui qui, dans le domaine des sciences anatomiques, a fait le plus évoluer la vérité de l’époque. Il œuvra dans le secret car ses travaux apparaissaient comme très audacieux, et même hérétiques. Pour ne pas choquer, Léonard de Vinci évitera de dessiner dans son intégralité un corps disséqué : il en représentait seulement des parties. Avant les travaux de Léonard, des barbiers, munis de couteaux, exécutaient les ordres donnés en latin par un professeur en les comprenant à peine. Trop ignorants pour saisir les instructions en latin, sans grande connaissance anatomique et manquant de doigté et de précision, ils massacraient les dissections. C’est ainsi que se perpétuèrent pendant longtemps bien des erreurs. Léonard, quand à lui, inventa une nouvelle technique de dissection qui est digne de son génie : il injecte de la cire liquide dans les cavités pour en déterminer la structure exacte, de sorte à se rapprocher et même à percer la Vérité de la science anatomique. Les schémas qui se rapportent au squelette réalisent un progrès considérable par rapport aux connaissances de l’époque.

La science doit prendre en compte les différentes techniques pour pouvoir se rapprocher de la Vérité car, grâce à la technique, la recherche de la vérité peut être à portée de main.


Bilan :

La technique a précédé la science, l’homme primitif a connu des techniques sans connaître de science… Avant, l’homme élaborait ses inventions par tâtonnement sans répondre à une logique dans leur fonctionnement alors que maintenant, c’est la science qui dicte ses lois à la technique. La science a besoin du progrès de la technique pour progresser. Car en effet, sans avancées techniques, la découverte et le renouvellement de la science ne peuvent aboutir…De même, la science permet la mise en pratique de nouvelles techniques…Elles interagissent l’une sur l’autre de telle sorte qu’on ne peut pas dire que la technique dépend de la science exclusivement, parce que le contraire est aussi vrai. La mise en place de nouvelles techniques peut aussi se faire de manière empirique.

Le rôle accordé par Bacon à l’expérience correspond aussi à la mise en valeur de l’importance nouvelle des techniques (Francis Bacon, philosophe anglais du 16e, fut le précurseur, « l’inventeur » de l’idée de « méthode expérimentale » en sciences). Ainsi, les instruments et inventions (comme la boussole) ne sont pas seulement la conséquence du progrès des sciences, mais des outils permettant une nouvelle connaissance du monde. C’est parce que la technique n’a pas besoin nécessairement de connaissances scientifiques mais qu’elle a fini par beaucoup dépendre d’elles qu’on a inventé un nouveau mot : technologie pour désigner les techniques qui ont été conçues à partir de connaissance scientifiques et pour les distinguer des techniques nées avant ou sans elles.

Donc, Science et Technique sont interdépendantes dans leur développement.

Raphaël, Jérémy, Méliani, Valentin.
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AgnèsTS1-2013




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MessageSujet: Groupe 4 : Science et morale Julie, Benjamin, Thomas Agnès   T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs" EmptyMer 9 Jan - 12:36

Aujourd’hui, la science et la technique se rassemblent. Cependant, ça n’a pas toujours été le cas. Avant, les scientifiques faisaient leurs propres recherches, arrivaient parfois à des découvertes au hasard, … Mais ces dernières concernaient seulement la sphère scientifique. Lorsque les scientifiques ont voulu mettre en pratique ces découvertes (technique), les scientifiques sont devenus responsables. Cependant on peut émettre des limites dans la responsabilité du scientifique :

I : Le scientifique peut être vu comme responsable de ses découvertes :

On distingue une responsabilité pénale et une responsabilité morale. Si responsabilité scientifique il y a, ce ne peut être qu’une responsabilité morale. En effet, un scientifique ne peut pas être puni pour la loi, pour une découverte qu’il a faite dans le but de développer la Connaissance. La morale est donc au cœur des débats par rapport à la science et aux découvertes.

1) Définition de la morale et de la responsabilité morale

On peut définir la morale comme un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au Bien et au Mal, de devoirs, de valeurs qu’une société se donne visant à atteindre la « perfection ». *
On distingue :
- la morale objectiviste : les lois morales ne dépendent pas de l’homme mais des lois de la nature ou des lois de la raison. Elles ont un caractère universel, éternel, absolu. Elles ne peuvent ni être changées ni être supprimées.
- la morale relativiste : les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la société ou par l’individu lui-même et varient donc d’une société à l’autre. Les sociétés évoluent en fonction du temps, donc les valeurs morales également.
Le scientifique est alors plus confronté à la morale relativiste puisqu’il travaille sur ses recherches en son âme et conscience et selon ses propres règles.
De plus, la responsabilité morale est la nécessité pour une personne de répondre de ses intentions et de ses actes devant sa conscience. C’est la capacité pour la personne de prendre une décision en toute conscience, sans se référer préalablement à une autorité supérieure, à pouvoir donner les motifs de ses actes, et à pouvoir être jugé sur eux. Cette responsabilité n’a pas de limite dans le temps, elle peut prendre la forme de remords. La principale condition de la responsabilité morale est la liberté, c’est-à-dire le fait de pouvoir agir librement, d’être soi-même la cause de ses actions.

2) Le scientifique face à sa responsabilité morale

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, le projet Manhattan a révélé une réelle question sur la responsabilité morale du scientifique. En effet, une équipe de scientifiques a travaillé dans le but de fabriquer la bombe atomique pour les Etats Unis. On connait tous l’utilisation que les USA ont fait de cette invention et des répercussions que cela a engendrées. Lorsque que le chercheur a pour but d’atteindre des objectifs précis, on ne peut pas parler d’une sorte d’innocence de la pensée qui ferait que le scientifique se dégagerait de toute responsabilité.
Par ailleurs, la recherche est entièrement conditionnée par l’économie. Sans financement, il n’y a pas de recherche, et les découvertes réalisées permettent de financer d’autres recherches. Elle a donc un but lucratif. C’est le moteur de l’économie aujourd’hui toujours dans le développement et l’innovation et en retour l’économie ne cesse d’alimenter la recherche scientifique.

II) Mais est-il lui-même responsable de l’usage que l’on fait de ses recherches ?

1) « Le chercheur est irresponsable par principe et métier » Edgar MORIN
La science a pour but la Connaissance pure et rien d’autre


On peut dire que la science sépare les faits et les valeurs. C'est-à-dire la science enlève les valeurs aux faits. Si le scientifique devait penser toujours à la morale de ses découvertes, la Science ne pourrait pas évoluer positivement. Par exemple, l’expérimentation sur les animaux même si elle est condamnable moralement car elle relève de la maltraitance des animaux, permet pourtant de faire de grandes avancées dans le domaine de la médecine et dans la connaissance du corps et de la vie. Finalement on peut dire que la recherche nécessite une morale propre au scientifique, ou de la m »mise entre parenthèses » de certaines de ses valeurs. Dans le cas où le scientifique ne pourrait pas assumer l’impact de ses découvertes, c’est à lui-même de décider de l’arrêt de ses recherches et non une autorité supérieure. Pour certains, la Connaissance est un impératif que rien ne doit freiner. Le scientifique n’est pas responsable car son seul but est de faire progresser la Science.

2) Aujourd’hui, le scientifique est de moins en moins motivé que par la Connaissance

Maintenant le scientifique n’est plus un savant. C’est-à-dire que le scientifique a une spécialité précise. Il ne connait plus la totalité de sa discipline. Par exemple, autrefois, le physicien connaissait tous les principes de sa science, tandis qu’aujourd’hui la science rassemble une vaste connaissance, on ne peut plus tout connaître donc le scientifique se spécialise dans un domaine, dans notre cas, l’astronomie, l’énergie, l’optique… Le scientifique devient un chercheur. De plus, son travail est de plus en plus difficilement différenciable d’une technique. Les recherches sont faites dans le but de trouver une technique pour améliorer les conditions de vie de l’Homme. On pourrait dire que le scientifique est responsable de sa découverte, mais pas de son utilisation dans la société. En effet, il n’existe pas de science, qui explique la science dans la société. Les réactions des hommes peuvent être imprévisibles. Une découverte favorable à la paix pourrait devenir une découverte contre la paix.
Si l’on séparait la science de la technique, alors le scientifique ne serait pas responsable des problèmes comme Tchernobyl, car cette catastrophe ne résulte que d’un problème technique. Cependant, aujourd’hui technique et science ne font qu’un. Alors le scientifique serait responsable.
Cependant, comment le note cette citation : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (F. RABELAIS), la science d’aujourd’hui oblige à une conscience. On ne peut plus créer, inventer une bombe nucléaire, sans avoir d’intentions futures.
Conclusion : Le scientifique peut d’une part ne pas être considéré comme responsable car le but même de son métier est de faire des découvertes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises pour la société. De plus s’il n’a pas conscience de ce qu’il fait, il ne peut être responsable de ces actes. En revanche lorsque ce même scientifique est conscient de la portée de ses recherches, qu’il travaille pour de l’argent, on peut le considérer comme responsable. La responsabilité du scientifique est engagée dans le devenir de l’Homme mais pas uniquement la sienne. La société toute entière doit s’interroger. Le scientifique possède sa propre conscience individuelle. C’est-à-dire que le scientifique est responsable de sa conscience.
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daisyroy




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Date d'inscription : 10/12/2012

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MessageSujet: Sciences techniques et politique (groupe 5)   T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs" EmptyJeu 10 Jan - 5:54

Introduction :
Les progrès de la science ces dernières années ont permis une réelle évolution des connaissances et des pratiques liées à l’homme. Les expérimentations scientifiques sont liées à des lois se référant à la Bioéthique .Cependant est-ce vraiment à l’Etat de fixer des limites légales à la mise en pratique de certains progrès de la connaissance ? En effet, les scientifiques souhaiteraient pouvoir dépasser ces lois. Alors peut-on dire que les lois ne limitent le progrès scientifique ? Effectivement, la législation dans ce domaine paraît essentielle pour que la science ne se voue pas à des pratiques immorales. Mais comment fixer les critères d’autorisation d’une certaine pratique ? Certains pensent qu’il ne devrait pas y avoir de lois régissant la science, mais est-il éthiquement acceptable de courir ce risque disproportionné ?

I- Les lois de bioéthique

Définition : Les lois de bioéthique ont pour but de donner un sens moral à l’expérimentation et à la pratique scientifique, mais aussi elles servent à contrôler la science pour éviter toutes dérives.

Chronologie :
-1970 : Première insémination artificielle (pratique) + Premier diagnostique prénatal
-1981 : Premier bébé éprouvette
- 20 Décembre 1988 : loi qui consiste à protéger les personnes dans la recherche biomédicale
-1994 : législation sur les bébés éprouvette + aide à la procréation + interdiction aux mères porteuses
-2005 : Don du sperme et ovocyte sous l'anonymat
-2011 : Autorisation du don croisé d’organes en cas d’incompatibilité entre proche + nouveaux critères d’autorisation des techniques d’assistance médicale à la procréation
-Révision des lois bioéthique tous les 5 ans.

De nos jours la médecine peut diagnostiquer des pathologies avant la gestation. Après le diagnostic se sont les parents qui décident de stopper ou non la grossesse. Pour la fécondation in vitro les embryons sont préalablement sélectionnés pour implanter que des embryons qui auront peut de risque de développer une maladie génétique. Ces deux dispositifs sont encadrés par des lois de bioéthique. Des problèmes se posent suite à ces pratiques :
 risque de dépistage pour des caractéristiques de moins en moins grave.
 doit-on arrêter la grossesse car le fœtus peut développer une maladie génétique ?

*Est-ce à l’État de fixer des limites légales à la mise en pratique de certains progrès de la connaissance ?
L’État fixe des limites légales dans le but d’empêcher toutes dérives, mais aussi pour stopper certaines avancées scientifiques qui ne sont pas morales. Les membres du gouvernement se réunissent afin de réfléchir et de remettre en question les lois de bioéthique. Mais on peut se demander pourquoi certaines lois autorisent une pratique pour un type d’individu et alors qu'elle est interdite pour un autre type. Comme l’adoption ou l’assistance médicale à la procréation qui est proscrit pour les homosexuels alors qu'ils sont autorisés pour les hétérosexuels. C’est une sorte de discrimination qui est normalement interdit par la loi, il y a donc contradiction entre deux thèmes juridiques. On peut aussi se questionner sur les arguments que les membres du gouvernement avancent pour définir les lois, car la morale est propre à chacun. Un scientifique et un politicien n’auront pas le même point de vue sur certaines lois d'éthique. Finalement on peut conclure que c’est une nécessité de fixer des limites car sans elles, il peut y avoir des dérives. Les lois de bioéthique permettent aussi de rassurer les personnes car elles ont un sentiment de contrôle et d’encadrement.

II- Faut-il légiférer ?

Qu’est ce qu’un législateur ?
Personne qui décide d’autoriser, modifier etc. les lois au nom de l’intérêt général (apport d’un avantage quelconque à la majorité de la population) afin d’éviter différents déséquilibres (ex : naturels(OGM), sociaux (révoltes…)). Il tient donc un rôle important. On peut alors se demander selon quels critères il autorise ou non une pratique.
Le législateur « dit le Droit » ; c’est-à-dire qu’il l’exprime. A travers le Droit, il rectifie donc les faits existants et améliore la vie de la société.

Le législateur doit avant tout être prudent. C’est pour cela que dans certains cas il choisit de ne pas trancher. S’il décide trop rapidement, il risque de négliger des aspects du problème et de ne pas prendre en compte toute la dimension de ce que la loi implique. Dans ce but, il doit concilier des positions sur les plans religieux, philosophique, scientifique,…
Il peut également réaliser des modifications des lois mais son choix s’appuie sur des critères objectifs et rationnels au regard de l’objectif recherché par celui-ci.

La loi semble essentielle. Cependant le fait de légiférer sert-il vraiment l’intérêt général ?
Ne pas légiférer permettrait à la société plus de liberté ; c’est-à-dire l’accès à un véritable libre-arbitre pour chaque citoyen. De plus, la société deviendrait plus autonome et fonctionnerait sur un système, un ordre différent où chacun décide par lui-même de ce qui est bon pour lui.
Il faut néanmoins prendre en compte les risques d’une telle décision. En effet, on s’expose à des dérives puisque le but de la science repose sur une accumulation de connaissances ce qui sous entend que pour pouvoir atteindre cet objectif, elle ne doit pas être limitée mais indépendante.
De plus, les citoyens possèdent un esprit critique personnel suffisamment développé. La société a-telle alors besoin d’être toujours dirigée ? Il ne faut pas négliger le fait que chaque cas est unique ce qui souligne qu’une généralité ne peut pas convenir. Satisfaire tout le monde est quasi-impossible d’où la naissance d’injustices.
Mais alors pourquoi a-t-on jugé préférable de légiférer ?
C’est essentiellement pour le bon fonctionnement de notre société que nous légiférons. Afin d’instaurer un cadre de vie structuré et viable, il faut que la société soit guidée un minimum et donc encadrée. Les lois permettent de garder un certain équilibre et posent les limites à ne pas franchir.
Prenons un exemple simple à titre de comparaison : l’éducation de l’enfant. L’enfant doit vivre dans un cadre bien défini avec des règles qui rythment un code de conduite afin qu’il ne s’écarte pas du « droit chemin ». On retrouve donc le même principe que pour les lois. Elles permettent ainsi d’organiser la société dans laquelle nous vivons.

III- Une science indépendante ?

Un savant, un scientifique, veut avant tout, comprendre, progresser sur le chemin de la vérité dans le but d'acquérir des connaissances et/ou (pas) s'en servir.

La science est donc purement désintéressée dans le 1er sans du terme : l'accumulation des connaissances.

Mais dans la pratique c'est totalement l'inverse. Le fait que les scientifiques soient des humains fait donc qu'il faut la présence d'une motivation, un récompense, une finalité au travail sinon rien ne se fait. De ce fait la science dépend totalement du bon vouloir des scientifiques et n'avance que là où va leurs réflexions.
De plus, dans notre société actuelle, tout tourne autour de l'argent. La recherche publique est quasiment bloquée car l’État n'a plus de sous à mettre dedans. La recherche privée elle dépend d'organismes commerciaux qui font passer leurs propres intérêts avant tout. Les nouvelles technologies demandent beaucoup de moyens financiers autant pour l'achat que pour l'entretient ce qui défavorise certains alors que ça ne devrait pas (ex : la médecine ne devrait pas être limité par de simples problèmes financiers car elle se charge de vies et pourtant...).
Les avancées scientifiques sont très liées à la société du moment. En effet, la science est un moyen très efficace de faire passer les idées des dirigeants car elle est réputée la plus juste possible. On peut prendre l'exemple de l'esclavage des noirs où il était prouvé « scientifiquement » que les noirs n'étaient que des singes stupides (études de la taille du crâne etc...). Les dictateurs se sont aussi bien aidés des sciences (Eugénisme d'Hitler...). De nos jours, ce phénomène est peut-être encore plus présent avec une certaine « religion de la science ».

La science a donc un gros problème d'indépendance vis à vis de la société dans laquelle elle évolue.

Conclusion:

La science est la base de l'ensemble de connaissances, elle mérite donc que les hommes y consacrent du temps et des recherches. En effet, nous avons démontré tout au long du développement que la science était essentielle et qu’elle devait être régie par les lois. Assurément, sans lois la science serait fondée sur des pratiques démesurées et immorales. C’est pour cela que le législateur à un rôle très important dans le domaine de la science. Certes il limite certaines pratiques qui paraissent absurdes d’être limitées cependant il permet un équilibre fondamental au sein de la communauté scientifique.

Groupe 5: Pauline, Golthlay, Ninon, Daisy
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Amandine Moinard TS1 2013




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Date d'inscription : 25/12/2012

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MessageSujet: Groupe 2 Science et technique   T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs" EmptyVen 11 Jan - 10:10

Science et technique

Introduction: Dans notre quotidien, nous mêlons toujours techniques et sciences, mais en étudiant de plus près ces deux termes nous remarquons qu’ils posent parfois quelques problèmes éthiques. Quels problèmes sont posés par le progrès scientifique et technique ? Nous parlerons donc dans un premier temps de la technique et du développement de la connaissance scientifique, puis dans un second temps du financement des recherches et des critères de motivation de celle-ci et enfin dans un troisième temps du progrès scientifique et du progrès technique.




I - Progrès : Évolution de l'humanité ou de la civilisation vers un état supérieur. Au sens strict, ce mot implique une amélioration, un perfectionnement.
Technique : Du grec "tecknè", "art, métier". Procédés de travail ou de production qui supposent un savoir-faire. La technique désigne aussi les applications de la science proprement dite. Il est évident que le progrès des sciences et des techniques permettent à l'homme de mieux vivre. Le progrès est libérateur. Mais, le progrès scientifique et technique peut être aliénant et destructeur s'il n'est pas maîtrisé.

- Le progrès technique est indispensable dans notre vie quotidienne et participe à notre bien être.
Le progrès technique est positif dans notre vie à tous les niveaux. Le progrès technique est de plus en plus présent dans notre vie de tous les jours.

- Cependant le progrès technique peut avoir des effets négatifs sur notre vie quotidienne.
Un progrès technique que l'on a parfois du mal à accepter. Le progrès technique donne à des innovations qui parfois peuvent nous nuire.
En conclusion on peut dire que l'homme cherche toujours à innover. Le progrès technique montre ses effets bénéfiques sur la croissance et sur l'emploi, et facilite la vie quotidienne de chacun par l'automatisation de taches. Cependant, le progrès technique a montrer ses faiblesses en montrant l'émergence de certaines conséquences sur l'environnement et des conséquences d'ordre social, comme l'assistanat donc une certaine dépendance, la consommation excessive…. On peut alors se demander jusqu'où ira le progrès technique et à quoi nous mènera t- il ?
Progrès scientifique : il intervient avant le progrès technique, car avant de mettre en action une nouvelle chose (notion de progrès), il faut déjà avoir les connaissances pour. MAIS, il se peut que le progrès technique intervienne sans le progrès scientifique: nous pouvons prendre pour exemple les hommes d'autrefois qui savaient faire flotter un bateau sans connaître aucune loi de la physique (pression, poussée d’ Archimède, etc...)




Aujourd’hui nous considérons en quelque sorte que la science est le type de connaissance le plus proche de la vérité. L’outil technique permet de mettre en évidence une vérité scientifique et donc de compléter cette dernière. La multiplicité que nous fournit l’expérience est selon Kant confuse et désordonnée. Mais nous l’organisons par l’intermédiaire de notre entendement qui contient la faculté d’ordonner. Il ne suffit donc pas d’observer les phénomènes, la bonne démarche est de les expérimenter par l’intermédiaire de techniques. La technique est donc bien un outil indispensable à la connaissance.
Certes la technique est un outil de développement de la connaissance scientifique, mais elle est également une entrave à celle-ci. En effet, la science met en place des lois et des outils qui augmente notre capacité d’anticipation sur la nature. Le but de l’hypothèse n’étant pas de fournir une vérité absolue, mais de donner une explication utile et conforme au réel. Mais la technique peut contribuer à soutenir un préjugé « préscientifique » comme dirait Bachelard, dont le scientifique n’a pas lui-même conscience. Ainsi, si cette dernière peut mener le scientifique à des résultats non véridiques, la science est alors faussée. Par exemple, prenons le naturaliste, avant le XIXème siècle il cherche à représenter à la perfection le spécimen étudié, il trace les contours de ce qu’il étudie de manière infidèle pour rendre compte de cette perfection qu’il attribue à la nature devenue objet de connaissance. Il « corrige » par cette technique les imperfections de l’espèce étudiée et la connaissance devient finalement subjective. La technique peut donc conduire à l’erreur et donc fausser la science. On peut aussi penser à l’exemple des « cires anatomiques » au XVIIIème siècle qui avaient pour but de permettre la connaissance de l’organisme mais qui ont en même temps une dimension esthétique, donc nous avons là aussi un risque de fausser la connaissance en embellissant la réalité.



II - La science contemporaine, dans son objectif de progression constante, se doit de se consacrer à la recherche de nouvelles idées, théories, concepts. Pour y parvenir, les scientifiques sont dans l’obligation de recevoir des financements du secteur privé et public. Les différents acteurs du financement de la recherche sont , dans le secteur public, l’Etat, à travers des instituts de recherche comme le CNRS et des aides au secteur privé comme le crédit d’impôt de recherche, et le secteur privé , comprenant les sociétés privées , les entreprises du domaine scientifique comme les laboratoires pharmaceutiques, et les autres types d’entreprises comme l’industrie aéronautique, automobile, l’industrie en général. Le secteur privé comprend également les fondations de recherche orientées vers un seul but (exemple : une maladie comme le cancer.) et les mécènes :

Mais si ces différents acteurs offrent leur argent, c’est bien souvent dans un but donné : le secteur public en général a pour but d’assurer la plupart du temps la compétitivité scientifique au niveau internationale, en résumé, conforter l’avance technologique d’un pays ou s’approprier la découverte : les retombées d’une découverte importante ne peut être que bénéfiques pour le pays a l’origine de celle-ci, tant pour l’honneur et la renommée occasionnée que pour les éventuels bénéfices économiques grâce aux brevets déposés. Le secteur privé n’est pas différent : les fondations de recherche ont bien souvent pour but une découverte précise : un vaccin ou un traitement, non pas à but lucratif mais dans l’optique d’une application réelle. Le mécénat est souvent orienté, il arrive que certain orientent délibérément les recherches vers un objectif donné : on ne parle plus vraiment de mécénat mais de financement privé. Les sociétés privées sont, quand à elles, l’archétype même de la recherche orientée : si une entreprise entreprend des recherches, il s’agit inévitablement d’une manœuvre ayant pour but un bénéfice dans un futur plus ou moins lointain. De plus, les recherches « humanitaires », lorsqu’elles sont financées par lesdites entreprises, n’ont en fait que pour objectif d’améliorer l’opinion des consommateurs sur la société finançant les recherches.

Cette dépendance est due, pour les recherches appliquées, au coût occasionné par le matériel expérimental et le salaire des chercheurs, qui nécessitent bien souvent des fonds colossaux, Les recherches théoriques, elles, ne dépendent d’une certaine façon des organismes financeurs que par le salaire des chercheurs, en raison de leur nature souvent abstraite et non expérimentable. Les organismes disposant des fonds abusent donc sans vergogne de cet avantage sur les scientifiques pour obtenir ce qu’ils désirent ; un nouveau produit, la renommée, mais dans tous les cas, la science se doit de donner un résultat. Bien que des initiatives et avancées scientifiques soient effectuées en dehors de l’influence de ces « financeurs », elles sont peu nombreuses. La science est, en quelque sorte, esclave de ses « bienfaiteurs »




III - Le scientifique est convaincu que la connaissance est nécessaire et facteur de progrès. L'époque des Lumières a amené le peuple à la croyance au progrès, au rationalisme. La recherche scientifique, c’est d’abord s’intéresser à la recherche en général, activité qui consiste avant tout à construire la connaissance. Les motivations peuvent aussi être sur le plan du succès, tel que décrocher un prix Nobel.
Le chercheur est quelqu’un qui va tenter de repousser la limite de ses connaissances aussi loin qu’il le pourra. Il va essayer d’élargir notre champ de connaissances en en créant de nouvelles. Dans ce patient processus de création de la connaissance, qui se révèle souvent très lent, mais qui parfois prend des allures d’explosion (on parle alors de révolution dans la connaissance), l’humanité a un amas de savoir, qu’il suffit alors de redistribuer auprès de ceux qui en sont curieux, mais aussi à ceux qui en feront bon usage (ingénieurs, techniciens, décideurs…). La recherche doit être capable de faire comprendre à la population l'importance du progrès et de la rationalité. Certaines recherches scientifiques nous ont d'ailleurs permis de découvrir des vaccins, et permet aujourd'hui de rechercher des solutions pour sauver des vies ou les allonger plus qu'il ne le pouvait avant (faire vivre plus longtemps les personnes atteintes de mucoviscidose). Il y a une infinité de sujets sur lesquels nous pouvons nous interroger, des générations de chercheurs ont planché sur certains, souvent avec succès. Construire de la connaissance ne cessera sans doute jamais, tant les choses incomprises sont nombreuses, tant aussi la curiosité de l’homme est sans limite. La recherche en médecine commence bien souvent par maltraiter des souris avant de guérir des êtres humains. À ce titre, il est heureux que nous soyons bien régis par les mêmes lois biologiques que ces pauvres cobayes. Cela produit donc déjà de la connaissance à propos de l’Homme. La motivation scientifique est avant tout de la curiosité pure, de l’insatisfaction intellectuelle ainsi aussi de comprendre les choses qui nous entourent. Si les états ne trouvent pas une autre motivation (le service que peut rendre la science à la société) qui les conduise à travailler en faveur de la connaissance, le désintérêt pour la science va se poursuivre, car il est déjà visible dans de nombreux pays, ces vingt dernières années (par ex : difficulté de motiver des jeunes pour des études scientifiques).




En conclusion les problèmes posés par la science et la technique sont les motivations, les finances, le rôle de la technique dans la connaissance scientifique, et la différence entre ces deux termes. Mais pouvons-nous trouver une solution à ces problèmes, la science étant désormais au cœur d’enjeux économiques et stratégiques.

Guillaume, Olivier, Florence et Amandine TS1







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N. Vauthier (Admin)
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MessageSujet: définition de la bioéthique (Marie)   T S 1 : travaux de groupes sur "Connaissance et valeurs" EmptyMar 15 Jan - 10:27

Marie MAUDET TS Lois de Bioéthique

Qu’est- ce que la bioéthique ?

Le terme « bioéthique » est composé de 2 mots, tout d’abord « bio » qui signifie la vie et ce qui la concerne ainsi que « éthique » qui signifie « la science des mœurs », les mœurs correspondent aux habitudes relatives au bien et au mal.
On peut donc définir la bioéthique comme étant l’étude des questions et des problèmes moraux qui peuvent notamment apparaitre à l’occasion de nouvelles pratiques médicales impliquants la manipulation d’êtres vivants ou de recherches en biologie. Cette science vise à répondre au mieux possible aux questions soulevées par le progrès scientifique et technique au regard des valeurs de la société ainsi qu’à garantir le respect de la dignité humaine et la protection des plus vulnérables contre toute forme d’exploitation.

La bioéthique s’applique à de nombreux domaines tels que la greffe d’organes, de tissus (cornées, peau…), de moelle osseuse ,l’assistance médicale à la procréation, qui fait appel aux dons d’ovules et de sperme ,les recherches ayant comme objet l’embryon et les cellules embryonnaires ou encore le dépistage de maladies faisant appel aux gènes.

Qu’est -ce que les lois de bioéthique ?

Afin de légiférer ces activités impliquant les êtres humains, des lois apellées « lois de bioéthiques » ont été crées, elles ont pour but de placer des limites morales appliquées à l’experimentation et aux pratiques scientifiques.

Ces lois, évoluent en fonction des mœurs de la société, de ce fait, les lois de bioéthiques sont devenues au fil du temps, plus qu’indispensables. On distingue notamment, une des premières loi voire la première en 1970 ou la première insémination artificielle et le premier diagnostic prénatal témoignant d’une avancée et des mœurs mais aussi des pratiques scientifiques. Les dernières lois de bioéthiques datant de 2011, une révision de ces dernières par le comité des lois de bioéthique devrait avoir lieu en 2015.
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