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     Synthèse "Hommes de Joie" dialogue entre Jollien e

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    AuteurMessage
    julieC

    julieC


    Nombre de messages : 3
    Date d'inscription : 17/12/2007

    Synthèse "Hommes de Joie" dialogue entre Jollien e Empty
    MessageSujet: Synthèse "Hommes de Joie" dialogue entre Jollien e   Synthèse "Hommes de Joie" dialogue entre Jollien e EmptyMar 18 Déc - 1:19

    Entre le célèbre comédien B. Campan et l’écrivain A. Jollien, un dialogue s’amorce sur leur amitié, basée sur l’apprentissage de la différence et du respect. En effet, l’auteur du Métier d’homme (Ed. Seuil, 2002) est victime à la naissance d’une strangulation par le cordon ombilical qui touche son moteur cérébral.
    Ici, il traite différents sujets par référence à de multiples grands philosophes.


    N.B. :L’ordre des thèmes abordés suit celui du texte.


    Les Apparences :
    A. Jollien n’est pas considéré pour ce qu’il est réellement, on le prend pour un handicapé mental, on s’apitoie sur son sort. D’où le constat de Jollien que les apparences sont fortement décisives dans nos sociétés et qu’elles constituent le premier frein à une rencontre.
    Apparence, perception : opposition réalité/apparence.
    Texte p. 76 (collection Magnard) de B. Russell (exemple de la table qui semble uniforme mais qui en réalité recèle de particularités)
    « Le peintre veut saisir l’apparence des choses, l’homme pratique et le philosophe voudrait savoir ce qu’elles sont. »

    La Commisération :
    A. Jollien critique la tendance à la commisération des gens envers lui (cf. son handicap). En se défendant de ce penchant, son reproche s’apparente à la philosophie de la Morale de Kant, qui exhorte qu’un jugement basé sur la pitié ou influencé par l’affect est faussé.


    Un tempérament pacifiste :
    Jollien fait la paix en lui-même et avec lui-même. La paix est l’état du corps qui n’est troublé par aucune passion, l’ataraxie d’Epicure en somme.
    La paix selon Jollien se traduirait donc par le fait de tenir toute pensée pour une émanation du corps. Il va donc à l’encontre de la pensée dualiste et accorde donc un intérêt à la chair, à l’étendue.


    Liberté et Indépendance :
    Jollien définit ici personnellement la nuance qui existe entre les deux termes.
    « Se rendre disponible à autrui, abaisser un peu la garde, s’ajuster à l’autre. »
    Selon lui, la liberté serait une constante « négociation de la distance qui me sépare d’autrui », une liberté par l’Eumétrie.
    Chez Epictète, on retrouve aussi cette notion de respect envers l’autre dans la définition de la liberté où l’homme ne peut pas faire ce qu’il désire.
    L’indépendance est elle « un mur que l’on met entre soi et les autres ».
    Confiance et Patience :
    La confiance est active et tournée vers autrui, tandis que la patience est un élément de passivité
    Pour Jollien, seul la confiance peut exister dans la mesure où « l’empathie est utopique. »
    Il considère de même que l’homme n’a pas la faculté de se transposer à la place de l’autre, et donc que seul la confiance peut s’établir pour essayer de mieux comprendre l’autre.


    Jugement :
    Jollien voit dans le jugement une manière de s’approcher de l’autre, de s’en accaparer afin de « l’emprisonner dans ses propres catégories ».


    Bonheur et Joie :
    A. Jollien observe une différence entre la Joie et le Bonheur.
    En effet, la Joie intègre les malheurs, les peines et les difficultés de la vie, et nécessité d’assumer la tristesse, alors que le Bonheur recluse l’accablement, exclue les chagrins …
    Pour Spinoza, la Joie est un sentiment qui accompagne le passage à une plus grande perfection et qui témoigne de notre participation accrue à la Substance (Nature divine).

    Si la tristesse est un nécessité (dans la mesure où nul ne peut passer outre), la joie amène à la liberté par son admission .D’où le parallèle avec la philosophie de Spinoza et son concept de Liberté liée (voire dépendant) à la Nécessité.
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