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 LA RAISON ET LE REEL travail de groupes

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N. Vauthier (Admin)
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N. Vauthier (Admin)


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MessageSujet: LA RAISON ET LE REEL travail de groupes   LA RAISON ET LE REEL travail de groupes EmptyJeu 25 Mar - 10:34

dans scette rubrique : le travail à effectuer, la synthèse de chaque groupe.

le travail à effectuer :
Terminale S2 PHILOSOPHIE « LA RAISON ET LE REEL »

TRAVAIL DE RECHERCHE : Jeudi 25 mars (1h30), vendredi 26 (45 mn), lundi 29 (45 mn)
Objectif : découvrir et synthétiser pour la classe les grandes théories sur le sujet. Les synthèses seront ensuite distribuées à la classe après correction (par le groupe) si nécessaire.
Présentation : Chaque groupe réalisera une synthèse tapée d’un recto-verso maximum qui répondra aux questions posées.
Vous indiquerez clairement le sujet de votre recherche en haut de page, puis vous recopierez les questions et vous y répondrez (vous pouvez récupérer les énoncés sur « Cogito » pour ne pas avoir à les recopier)
Moyens utilisés : les documents papier disponibles au CDI (dictionnaires, philo de A à Z, différents manuels et ouvrages au rayon « philo », notamment « les chemins de la pensée ») Pas de copié-collé pris sur wikipédia ou autres sites !
Evaluation : travail noté sur 20. Critères : clarté des explications, reformulation par soi-même, explications complètes.


GROUPE n°1 : PLATON : la théorie des Idées : La réalité au-delà des apparences.


a) « l’allégorie de la caverne » de Platon, est un extrait du Livre VII d’un livre intitulé La république (dialogue entre Socrate et Glaucon à propos de l’accès à la vérité)
Qu’est ce qu’une allégorie (définition)
b) en quoi consiste « l’allégorie de la caverne » : quelles sont ses trois étapes principales et que signifient-elles ? bien détailler les étapes (le récit et sa signification)
c) d’après Platon, la vérité est un but fondamental de l’homme. Peut-il y accéder simplement par l’observation du monde qui l’entoure ? Pourquoi ?
d) où se situe la Vérité d’après lui et comment peut-on y accéder ? (théorie des Idées et ascension de l’âme, idée de réminiscence …)


GROUPE n°2 : le rationalisme de DESCARTES : douter, condition pour bien penser.


a) Définir le « rationalisme »
b) Pour Descartes, tous les hommes sont pourvus de « la raison » (ou « bon sens ») mais tous n’en usent pas correctement d’où nécessité d’une méthode pour bien penser. Il expose ceci dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Règles pour la direction de l’esprit (1628) :
Pourquoi d’après lui, faut-il une méthode et quelles seraient au contraire les conséquences d’une absence de méthode ?
c) Distinguez « doute méthodique » (Descartes) et « doute sceptique » (définissez le scepticisme, philosophie de l’Antiquité)
d) Quelles sont les quatre règles de la méthode inspirées des méthodes en mathématiques ? Que veut-on éviter en appliquant ces règles ?
e) Les véritables moyens d’arriver à la certitude scientifique sont pour lui, l’intuition et la déduction : comment les définit-il ? Pourquoi pense-t-il que nos sens ne sont pas un moyen fiable pour atteindre la vérité sur quelque chose ?

GROUPE n°3 : le rationalisme de SPINOZA : lutter contre les croyances, les superstitions.


a) Définir le « rationalisme »
b) Présenter très brièvement Spinoza (faits marquants, sur quoi portaient ses écrits)
c) Pour Spinoza, la connaissance ne peut venir que de la raison : lisez les extraits des lettres sur les spectres (photocopie jointe). Expliquez d’abord en quoi consiste cet échange de lettres (entre qui et qui) et quel en est l’objet.
d) D’après la lecture des lettres sur les spectres, quels sont les arguments relevant de la croyance (liste) et quelle est leur « valeur » ?
e) Quel est d’après Spinoza l’origine de ces croyances ?
f) D’après la fin du texte, pensez-vous que la raison arrive à éradiquer la croyance ? (argumentez)


GROUPE n°4 : l’empirisme (HUME, LOCKE), le rationalisme critique de KANT


a) Par opposition au rationalisme cartésien, Locke fonde la doctrine « empiriste »
Définissez-la, en vous appuyant notamment sur l’idée de « table rase » utilisée par Locke. Pour eux quelle est la source de nos connaissances ?
b) Que reprochent les empiristes au rationalisme ?
c) Kant écrira au 18ème siècle que c’est « l’avertissement de Hume » qui l’a tiré « de son sommeil dogmatique » c'est-à-dire qui l’a amené à réfléchir de manière critique sur le rationalisme et à en voir les limites. Kant se rend compte en effet que la vérité ne peut pas jaillir de la raison toute seule, d’où l’idée d’un « rationalisme critique ».
Mais à l’inverse, peut-il y avoir d’après Kant, une connaissance qui ne viendrait que de l’expérience ? (voir en particulier le texte 5 p. 295 du livre « les chemins de la pensée »)
d) Quels sont les rôles respectifs de la raison et de l’expérience dans les sciences d’après Kant ? (étudiez et exploitez le texte 3 p. 294 du livre « les chemins de la pensée »)


GROUPE n°5 : BACHELARD : une réflexion sur le rôle des erreurs en sciences.


a) Résumez rapidement qui est Bachelard.
b) Bachelard pense que la science n’est pas une marche ininterrompue et sans heurs vers la vérité mais qu’il faut au contraire « psychanalyser la raison » c'est-à-dire réfléchir à la manière particulière dont se forment les connaissances scientifiques.
Il pense que la science se construite en surmontant ce qu’il nomme « des obstacles épistémologiques » : définissez ce concept.
c) Le premier de ces obstacles est « l’opinion » : Que lui reproche-t-il, en quoi s’oppose t-elle radicalement à la pensée scientifique ? (voir textes 1, 2, 3 p. 481-483 du livre « les chemins de la pensée ») ou le livre de Bachelard, Les fondements de l’esprit scientifique, p.13-14
d) Le 2ème obstacle à la connaissance : L’observation première qui s’oppose à l’expérimentation. Pourquoi ? (Les fondements de l’esprit scientifique, p.19-20, et début IV, p. 38-39)et ( « les chemins de la pensée » p. 483)
e) Le 3ème obstacle : les certitudes des scientifiques eux-mêmes : pourquoi ? (distinction instinct formatif-conservatif) (Les fondements de l’esprit scientifique, haut p.15)
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N. Vauthier (Admin)
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N. Vauthier (Admin)


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MessageSujet: les dates à retenir !!!   LA RAISON ET LE REEL travail de groupes EmptyJeu 25 Mar - 10:44

1 ère étape : les synthèses tapées doivent m'être rendues (sur papier) lundi 29 après le cours ou mardi 30 à 17 h dernier délai !!

JE VOUS LES RENDS CORRIGEES MERCREDI 31

je suis absente jeudi 1er avril et vendredi 2 (voyage des 1ères et TL) : ecjs à 9h (comme en semaine bb) . Pas cours de philo l'après-midi et vendredi matin :

2ème étape : MAIS pendant ce temps, vous devrez apporter les CORRECTIONS, MODIFICATIONS NECESSAIRES à vos synthèses et les poster sur ce forum .


+ en mettre un exemplaire "papier" dans mon casier .

D'avance merci et bon courage !
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Guitton Sylvain




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MessageSujet: groupe 3 descartes   LA RAISON ET LE REEL travail de groupes EmptyVen 2 Avr - 11:34

Descartes
Par Maxime Rousselot, François Onillion, Sylvain Guitton et Kévin Fleuret
a) définir le « rationalisme »

Le rationalisme est une doctrine d'après laquelle toute connaissance certaine vient de principes irrécusables, a priori évidents, dont elle est la conséquence nécessaire, et d'eux seuls, les sens ne pouvant fournir qu'une vue confuse et provisoire de la vérité.
Cette doctrine est une doctrine fondée sur la raison, moyen de connaissances sûr et indépendant de l'expérience par opposition à la révélation des sentiments.
D’après Descartes « il n’y a que ce qui est clair et évident qui puisse être vrai » il s’ensuit que rationnel signifie alors saisi logiquement, tout comme l’activité de l’entendement qui est son unique gérant. De même il met en avant dans cette définition le fait qu’un rapport évident à soi même est un fondement afin d’élucider le réel.

b) Pour Descartes, tous les hommes sont pourvus de "la raison" mais tous n'en usent pas correctement d'où nécessité d'une méthode pour bien penser. Il expose ceci dans le Discours de la méthode (1637) et dans les Règles pour la direction de l'esprit (1628)

D'après Descartes, une méthode de pensée, de réflexion, est nécessaire pour atteindre la connaissance.
L'absence de méthode rend les recherches aléatoires et la découverte juste une question de chance. Ainsi, il accuse beaucoup de scientifiques et de philosophe de se fier au hasard.
Selon lui, cette pratique est risquée, car on risque de donner de fausses vérités, en se basant sur des aprioris, en tenant pour vrais des préjugés.
La méthode est donc nécessaire pour différenciée le vraisemblable et la certitude, ainsi que pour se diriger de manière quasi-certaine vers la connaissance.

c)Distinguez « doute méthodique» et « doute sceptique » (définissez le scepticisme, philosophie de l’antiquité)

Le doute méthodique établis par Descartes, « pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut », est un principe philosophique qui consiste à remettre en cause toutes ses opinions, même ancrées et de les considérer provisoirement fausses. Mais ce n'est qu'une étape sur le chemin de la connaissance
Il s'agit ensuite de réfléchir sur ce qui peut effectivement mettre en doute ces opinions et donc, de différencier le vrai du faux avec certitude.
Alors que le doute sceptique, instauré par le philosophe de l'antiquité Pyrrhon d'Elis, consiste à tout rejeter, toutes les opinions, les savoirs, en partant du principe que l'on ne peut être sûr de rien, et que l'on ne peut pas atteindre la certitude.
Donc contrairement à Descartes, où le doute permet justement d'arriver à des certitudes et donc à la connaissance, les sceptiques eux suspendent leur jugement c'est-à-dire s’interdise de porter un jugement.


d) Quelles sont les quatre règles des méthodes en mathématiques ? Que veut-on éviter en appliquant ces règles ?
Descartes résume la logique de raisonnement en quatre règles:
D'abord, il ne faut rien prendre pour acquis. Tout peut être remis en doute si on ne l'a pas prouvé rigoureusement et incontestablement soi-même.
On doit ensuite pour étudier un problème, le prendre par étapes pour simplifier le raisonnement.
Puis, chacune de ces étapes devront être classées, ordonnées dans un ordre croissant de difficultés.
Enfin, il faut rester général, avoir la vue la plus globale possible sur le sujet pour ne pas en omettre un aspect. En effet faire du cas par cas serait revenir à la perception. Or la perception est, selon Descartes, un moyen trop subjectif d’aborder la vérité. La subjectivité entraîne la diversité des résultats. Or la connaissance par la Raison est toujours générale car elle répond à des lois mathématiques précises.
Descartes a établi ces règles pour mener à bien tout raisonnement scientifique dans sa globalité.
Cela à éviter la « précipitation » d’un raisonnement subjectif
Cette méthode permet d'atteindre la vérité première. La vérité cartésienne.

e) Les véritables moyens d'arriver à la certitude scientifique sont pour lui, l'intuition et la déduction: comment les définit-il? Pourquoi pense-t-il que nos sens ne sont pas un moyen fiable pour atteindre la vérité sur quelque chose?


Pour Descartes le seul moyen d'arriver à la certitude scientifique est de faire appel à son intuition et la déduction.
Pour lui, l'intuition contrairement aux sens, qu'il faut mettre en doute, apporte la connaissance immédiate de vérité de nature simples et le rapport entre elles dans n'importe quels domaines par des constatations, mais apporte aussi la connaissance d’autres choses dont l’intuition ou l’imagination constate l’existence. Elle sert de principe et de fondement au raisonnement.
L'intuition sensorielle nous permet de saisir les sensations, l'intuition immédiate l'existence de notre conscience, l’intuition rationnelle les vérités transcendantes.
La déduction est la réflexion, l'opération par laquelle on peut conclure rigoureusement, démontré à parti d'une ou plusieurs propositions, constatations de départ à une proposition qui en est la conséquence nécessaire en vertu des règles logique.
Pour Descartes, il faut mettre systématiquement en doute le témoignage de nos sens, car d'après lui nos sens commettent perpétuellement des erreurs. Il en est de même pour l'illusion de nos rêves ou de la folie.
C'est donc à la raison de discerner nos sensations qui est incapable d'atteindre la vérité, de l'intuition et la déduction, qui nous y amène.

Il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes, pour arriver à une connaissance certaine de la vérité, que l’intuition évidente et la déduction nécessaire
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Mathieu




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MessageSujet: Re: LA RAISON ET LE REEL travail de groupes   LA RAISON ET LE REEL travail de groupes EmptyMar 6 Avr - 7:30

Groupe n°3
Brandon Floriant/Auneau Mathieu/Pasquier Thomas/Lahousse Davy

Le rationalisme de SPINOZA

a) Définir le rationalisme.
Le rationalisme est la doctrine selon laquelle la raison est la seule source possible de connaissances.

b) Présenter Spinoza (faits marquants, sur quoi portaient ses écrits).

Spinoza (1632-1677) : Philosophe néerlandais issu d’une famille de juifs portugais immigrés en Hollande. Il sera excommunié par la Synagogue à l’âge de 24 ans (1656). Il publia en 1670 le Traité théologico-politique sans nom d’auteur et avec une fausse adresse d’édition, craignant la censure pour motifs religieux qui se pratiquaient encore beaucoup aux Pays-Bas. Ainsi Spinoza dans ce livre a critiqué la façon dont est présentée la Bible et il a défendu fermement la liberté de penser pour tous dans la république. Après la chute de la république en 1672, il revendique un état démocratique et laïc.
Ecrits : Ethique (1661-1675) / Traité de la réforme et de l’entendement (1661) / Traité théologico-politique (1677) / Correspondance (1661-1676)

c) Pour Spinoza, la connaissance ne peut venir que de la raison : A partir d’extraits des Lettres sur les spectres. Expliquez d’abord en quoi consiste cet échange de lettres et quel en est l’objet.

Ces lettres témoignent d’échanges entre le philosophe rationaliste Baruch Spinoza et Hugo Boxel. H.Boxel était un avocat hollandais contemporain. H.Boxel provoqua cet échange dans le but de connaître les pensées et l’opinion de B.Spinoza à propos des spectres et apparitions.

d) D’après la lecture des lettres sur les spectres, quels sont les arguments relevant de la croyance (liste) et quelle est leur « valeur » ?

Liste des arguments relevant de la croyance :

« Parce qu’il importe à la beauté et à la perfection de l’Univers qu’il y en ait. » (des spectres).
Ici la notion de beauté dépend de ce que chacun appelle « le beau » (+ on ne voit pas bien le rapport de causalité entre spectres et perfection)
« Parce qu’il est vraisemblable que le Créateur en ait créé, ces esprits lui ressemblent beaucoup plus que les créatures corporelles. »
On ne sait pas réellement à quoi ressemble Dieu, le fait de dire que c’est un homme relève de l’anthropomorphisme, du coup c’est pareil pour les spectres, cet argument n’est pas fondé.
« Parce que, de même qu’il y a des corps sans âme, de même il y a des âmes sans corps. »
Certes son raisonnement parait logique mais l’âme en elle-même est une sorte de spectre alors Boxel « tourne en rond ». C’est un argument faible. Ce n’est pas parce qu’une chose existe que son contraire existe nécessairement !(abus du principe de causalité)
Boxel aussi dans sa lettre, explique que sa croyance aux spectres n’est pas seulement fondée sur des autorités philosophiques (argument d’autorité très contestable) mais aussi sur des témoignages. C’est là qu’il utilise l’histoire du bourgmestre (connaissance personnelle) comme argument. Il aurait vu des fantômes travailler la nuit càd brasser la bière, dans la brasserie de sa mère !! Le problème est que cet argument ne peut être crédible car étant à la base de la critique si en plus il en est témoin, son objectivité est douteuse, et l’idée-même de fantômes travaillant parait particulièrement douteuse !!or le témoin semble y croire sans émettre la moindre réserve.

e) Quelle est d’après Spinoza l’origine de ces croyances ?

Selon Spinoza, ces croyances proviennent des « histoires anciennes ». Ces croyances viennent de l’imagination. Certains auteurs aiment raconter ces histoires de spectres, car ils voudraient raconter les choses non pas comme elles sont, mais comme ils auraient voulu qu’elles soient : « c’est le désir qui motive la plupart des hommes à raconter des choses, non comme elles sont réellement mais comme ils désirent qu’elles soient ». De plus, lorsque le narrateur est seul, il peut se permettre de modifier les évènements à sa guise, rajouter des circonstances gratifiantes pour lui, etc., sans craindre d’être contredit (puisqu’il n’y a pas de témoin) et ainsi « épater la galerie ».
De plus à la suite de l’argumentation de Boxel, Spinoza va ridiculiser les témoignages et les arguments d’autorités de ce dernier. Pour lui, ces propos tendent vers l’absurdité. Suite à l’énumération d’arguments de Boxel , Spinoza ne lui répond pas directement, il l’appelle à la raison en quelque sorte, il essaie d’éveiller une certaine conscience chez lui : il lui demande de proposer un auteur ou un exemple qui « résiste au doute » au lieu de quoi Boxel répond par une foule de références non vérifiées et par le fameux exemple du bourgmestre ! Comme Socrate, Spinoza ne donne pas sa réponse (qu’on devine !) mais incite Boxel à se servir de sa raison (penser par soi-même, être un esprit « majeur »,autonome selon Kant).

f) D’après la fin du texte, pensez vous que la raison arrive à éradiquer la croyance (argumentez) ?

Nous pouvons remarquer qu’après la 1ère réponse de Spinoza, Boxel conserve, malgré tout, ses croyances selon lesquelles les spectres et esprits existeraient et seraient, selon lui, indispensables à la beauté de l’univers et à l’harmonie de la vie. On voit donc que malgré la tentative raisonnée de Spinoza pour expliquer sa non-croyance aux spectres n’est pas parvenue à convaincre H.Boxel. La raison ne prend donc pas le dessus sur la croyance, qui persiste chez l’Homme. On pourrait même parler d’une croyance instinctive voire naturelle de l’Homme. Dans ce cas la croyance deviendrait presque un besoin contre lequel la raison ne peut rien car l’Homme croyant est persuadé de sa foi et non convaincu car la conviction est une démarche rationnelle et la persuasion fait appel à l’imagination.
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Antoine J




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MessageSujet: Re: LA RAISON ET LE REEL travail de groupes   LA RAISON ET LE REEL travail de groupes EmptyMer 7 Avr - 12:38

Groupe n°1: Platon: La théorie des idées: La réalité au-delà des apparences

a) « L'allégorie de la caverne » de Platon, est un extrait du Livre VII d'un livre intitulé La république (dialogue entre Socrate et Glaucon à propos de l'accès à la vérité). Qu'est ce qu'une allégorie (définition) ?

Une allégorie est un récit imagé de sorte que le lecteur puisse percevoir une signification abstraite qui nécessitera une interprétation précise. L’intérêt d’utiliser l’allégorie est d’expliquer une notion difficile à représenter directement assez simplement grâce à une représentation imagée.

b) En quoi consiste « l'allégorie de la caverne » : quelles sont ses trois étapes principales et que signifient-elles ? Bien détailler les étapes (le récit et sa signification)

Des prisonniers sont dans une sombre caverne depuis leur plus jeune âge. Cette caverne représente à la fois l’ignorance et un monde ou seules les simples apparences comptent. Ils ignorent tout du monde « réel » que Platon nomme « intelligible », c'est à dire qu'ils ne connaissent pas le monde des idées et des connaissances. Ils sont enchainés de sorte qu'ils ne puissent voir derrière eux le feu qui est source de lumière, mais qui représente également la vérité. Ainsi, ils ne peuvent voir que la paroi de la caverne sur laquelle dansent les ombres projetées par la lumière du feu. Il y a un chemin entre les prisonniers et le feu auquel est juxtaposé un mur de façon à ce que lorsque quelqu'un porte un objet derrière le mur on ne puisse voir que l'ombre de cet objet sur la paroi de la caverne. De plus si les porteurs d’objets parlent entre eux, via l’écho qui s’opère dans la grotte, les prisonniers croient que c’est la paroi qui leur parle. Ces personnes qui n'ont jamais vu la lumière du soleil se font une vision du monde à travers les ombres et les échos qui leur apparaissent comme la réalité.
Ensuite Platon prend le cas où on libère un des prisonniers, où on l'emmène à l'extérieur à la lumière du jour il y décrit la souffrance subie par le prisonnier à cause de la lumière trop intense du soleil qui représente en même temps le savoir des hommes. Il préférerait sans doute retourner dans sa caverne car il aurait peur de ce monde inconnu, l’homme a peur de ce qu’il ne connaît pas. Il serait par la suite guéri progressivement de son ignorance et prendrait alors conscience du monde qui l'entoure avec le soleil et les diverses choses matérielles. Grâce à cela il pourrait mieux analyser ce qu'il voyait du fond de sa caverne et n'envierait plus du tout cette vie dans la caverne.
A présent que se passerait-il s’il revenait parmi les siens dans la caverne dépourvue de lumière vive ? Il essaierait sans doute de les convaincre de voir les choses comme lui les voit et non plus à travers ces ombres fictives. Mais c'est pour eux la seule et unique vérité qu'ils voient à travers ces ombres. Ainsi ne seraient-ils pas furieux contre lui ou bien le prendraient-il pour un fou? On peut aller jusqu'à se demander s’ils ne seraient pas capables de le tuer de la même manière que Socrate qui fut condamné a boire la ciguë car on prétendait qu’il ne croyait pas aux dieux.

c) D'après Platon, la vérité est un but fondamental de l'homme. Peut-il y accéder simplement par l'observation du monde qui l'entoure ? Pourquoi ?

Non, l’allégorie de la caverne nous montre que nous ne pouvons pas nous fier à ce que nous voyons. Nous devons aller au-delà de ce que nous voyons, du monde que nous pensons être le nôtre. Il faut, à chaque fois que nous portons notre regard sur les choses qui nous entourent, pouvoir extrapoler et être en perpétuel doute, remise en question et en quête de vérité. Comment discerner le faux dans ce qui nous semble vrai? C’est quasiment impossible. Il faut en arriver à un tel stade de réflexion qu’une vie d’homme paraît trop courte pour pouvoir le faire. Et même si tel est le cas, comment être sûr que l’on est arrivé à voir la véritable vérité?
Quand le prisonnier est libéré de la caverne et qu’il voit le monde extérieur, c’est comme une révélation pour lui! Mais les autres étant restés dans la caverne, ils se croient dans leur monde. La caverne et l’obscurité qui en ressort symbolise l’illusion qu’ils se font du monde. Ils ne connaissent rien d’autre. Et les chaines qui les retiennent prisonniers de la caverne représentent les préjugés que l’on a et qui voilent la vérité. Finalement l’un des prisonniers est libéré et trouve l’illumination que représente la lumière du soleil. Il faut donc s’élever au dessus des préjugés et des illusions pour les dépasser pour accéder à la vérité.

d) Où se situe la Vérité d'après lui et comment peut-on y accéder ? (théorie des Idées et ascension de l'âme de réminiscence...)

D'après Platon, dans l'allégorie, la vérité se situe en dehors de la caverne. Elle représente le monde extérieur, les objets réels, la lumière, que les prisonniers ne peuvent pas voir. Mais pour sortir de la caverne, le chemin est long et escarpé. La première réaction du prisonnier est la déception vis-à-vis du monde extérieur. En effet le fait d'être libre va l’amener à aller vers l'extérieur de la caverne. Confronter à la lumière, qui s'apparente à la vérité, ce dernier serait incapable de regarder les objets réels tel qu’ils le sont, car il sera ébloui par le soleil. Sa réaction sera alors un refus d'accepter la vérité, et le prisonnier retournera dans la caverne, dans sa situation initiale.
Pour faire accepter la vérité, il faut forcer le prisonnier à sortir de la caverne, en utilisant la violence et en le trainant jusqu'à la sortie. Une fois sorti, il lui faut un temps d'adaptation pour s'habituer au réel. Après ce temps, le prisonnier est familiarisé avec son nouveau monde qui est réel. Il considère maintenant son ancien monde, la caverne, comme inférieur par rapport au à la vérité.
Pour expliquer cette théorie, Platon utilise l'idée d'ascension de l'âme. Selon lui une vérité ne peut être acceptée seulement si l'être arrive à faire abstraction de son corps, qui ne connait que l'illusion de l'ancien monde. Pour cela, il faut élever son esprit en dehors de son être afin qu'il puisse prendre conscience du réel. L’âme connait la vérité avant d’être incarnée, mais dès que l'âme va dans un corps, elle oublie une part de ce qu'elle a appris : c'est le deuxième aspect de la théorie de Platon qui est « la réminiscence ». Elle serait à la base de notre envie de savoir par exemple. C'est pourquoi il faut qu'elle réapprenne, ou se ressouvienne de ses acquis, pour pouvoir commencer un apprentissage.
Ce que veut nous démontrer Platon, c'est que pour accéder à la vérité, il faut énormément de courage et de volonté. Si nous sommes soumis à une nouvelle réalité, notre corps et notre esprit auront du mal à l'accepter, il faut donc s'accrocher même si il faut souffrir pour acquérir la nouvelle connaissance.

JOLY Antoine
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MessageSujet: Re: LA RAISON ET LE REEL travail de groupes   LA RAISON ET LE REEL travail de groupes EmptyLun 26 Avr - 0:25

Anensen, Charretier, Charles


L'empirisme (HUME, LOCKE), le rationalisme critique de Kant


a) Par opposition au rationalisme cartésien, Locke fonde la doctrine « empiriste ».


Définissez-là, en vous appuyant notamment sur l'idée de « table rase » utilisée par Locke. Pour eux quelle est la source de nos connaissances ?


Pour les « empiristes », l'âme à son commencement peut se définir grâce à la notion de « table rase », ceux qui veut dire que l'âme serait vide de caractères, dépourvu d'idées et donc de connaissances. Ainsi ils réfutent toutes idées liés a la notion d' innées. Par la suite, Locke insiste beaucoup sur la notion d'Expérience qui serait à l'origine de la connaissance même et donc de ce fait il fonde sa doctrine sur la notion d'acquis. Ainsi il définit 2 étapes :


La première est basée sur la notion de sensation. Ce serait donc les sens a travers la notion d'expérience qui nous permettraient d'observer les objets extérieurs et par la suite d'en déduire un raisonnement (la Nature).



La seconde correspond à la notion de réflexion. Ainsi, grâce aux opérations intérieures de notre âme, qui se manifeste de divers moyens comme apercevoir, penser, croire ou bien encore douter, nous pouvons acquérir ce raisonnement qui est sans cesse présent dans notre quotidien.


b) Que reprochent les empiristes au rationalisme ?


Avant de savoir quels sont les reproches des empiristes face au rationalisme, il est nécessaire d'en comprendre leur doctrine.


Le rationalisme de Descartes, Platon et tant d'autres se base essentiellement sur la notion de Raison, ainsi seule une recherche permanente de la vérité par le biais de la raison, une recherche sûr et indépendante peut nous permettre de comprendre le monde qui nous entoure. Ainsi, les rationalistes rejettent toutes notions d'expériences qu'ils associent à la notion de sentiments et donc de ce fait ils jugent l'expérience incapable de saisir la vérité car aveuglée par ces mêmes sentiments.


C'est sur ce point la que les empiristes sont en désaccord avec les rationalistes. Locke, Hume et les empiristes pensent au contraire que l'expérience et les sentiments sont les seuls et unique moyen de comprendre l'univers. Hume dira par ailleurs que « La raison ne peut qu'être l'esclave de la passion » nous montrant ainsi parfaitement la thèse majeur des empiristes.



c) Kant écrira au 18ème siècle que c'est « l'avertissement de Hume » qui l'a tiré « de son sommeil dogmatique » c'est à dire qui l'a amené à réfléchir de manière critique sur le rationalisme et à en voir les limites. Kant se rend compte en effet que la vérité ne peut pas jaillir de la raison toute seule, d' où l'idée d'un « rationalisme critique ».

Mais à l'inverse, peut il y avoir d'après Kant, une connaissance qui ne viendrait que de l'expérience ?



Selon Kant, une connaissance qui ne viendrait que de l'expérience ne peut exister. En effet même si selon lui : toutes les connaissances naissent à partir de l'expérience, elles requièrent toutes le concours du pouvoir de l'esprit. L'expérience est à l'origine de notre connaissance et notre raison seulement de l'analyse. L'espace et le temps, les deux formes a priori de la sensibilité de l'homme, précèdent toute expérience. Ils sont des éléments constitutifs de l'homme et non du monde. C'est pourquoi Kant critique alors la perspective uniquement empiriste et pense donc qu'il existe un juste compromis entre empirisme et rationalisme. Les limites de la raison aux quelles Kant n'adhère pas sont les prétentions dogmatiques et métaphysiques.

d) Quels sont les rôles respectifs de la raison et de l'expérience dans les sciences d'après Kant ?

Selon Kant la Raison et l'Expérience ont des rôles différents et complémentaires. La Raison pure détermine les a priori, les lois déterminées avant que l'expérience soit faite, sans s'attacher au simple concept, ce qu'on croit vrai, ce qu'on voit à travers des observations. C'est à dire que dans les sciences purement théoriques (comme les mathématiques) on ne peut s'appuyer que sur la Raison pure.

Dans les sciences expérimentales ( comme la physique et la chimie) la Raison nous aide à expliquer les phénomènes observés, à déterminer les lois naturelles, d'où vient le rôle de l'expérience. Ainsi, la raison n'aperçoit que ce qu'elle créer, elle force la nature à répondre a ses questions. Elle sert comme support pour faire des expérimentations afin de vérifier les lois naturelles supposées vraies. On acquiert les phénomènes par l'expérience, ce qui donne à la Raison le support ( par exemple le phénomène de poussée d'Archimède) afin d'expliquer et déterminer des lois naturelles.
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