Faut-il célébrer la technique ?
Le mot important ici est « célébrer ».
S’interroger sur le sens de ce mot : Il nous questionne sur la valeur de la technique ou plus exactement à la valeur que NOUS ACCORDONS à la technique.
En effet, célébrer une chose, c'est la reconnaître comme ayant une valeur et une importance : Que célèbre-t’on ordinairement ? Des victoires militaires, capitulations, renversement d’une tyrannie …, On commémore des dates symboliques (journées « mémorielles » … abolition de l’esclavage …). Dans les familles on célèbre des anniversaires …
Se demander POURQUOI on célèbre qqchose.
Comparer avec la technique.
Le terme « célèbrer » convient-il ? oui ? non ? pourquoi ? risque 'idolatrer la technique, de la traiter comme une divinité : perte de tut sens critique, aveuglement , la technique serait toujours bénéfique ...
S’interroger sur la « valeur » accordée à la technique : à t’on raison de la célèbrer ?
N’y a t’il pas un aveuglement face aux « progrès » techniques ?
Cf la critique de Heidegger ou de Arendt etc …
cf aussi la critique de Simone Weil sur le travail assimilé à une activité mé&canique et donc déshumanisée ...
" Faut-il " : cette célébration éventuelle de la technique a-t-elle raison d'être, est-elle acceptable ?
Est-ce une obligation « morale » : rendre « gloire » au progrès ?? « S’incliner » devant lui ?
(sorte de « divinité » ? )
Est-ce une nécessité ? Faut-il l’accepter comme inéluctable ? voire comme une fatalité ? (« c’est le progrès !! »)
Risque de confusion fin-moyens : les moyens deviennent-ils des fins ? Pb ?
Possibilité d'une réflexion plus générale sur le "progrès" : un progrès technique est-il nécessairement un progrès humain ? ou parfois l'inverse ? (cf aussi la critique marxiste sur la depossession du travail)