Vous avez bien compris la méthode de dissert à quelques détails près.
L'exercice a été globalement bien réussi et fait sérieusement.
Ci-dessous des exemples pris parmi vos travaux, à titre de correction.
Si vous avez des questions complémentaires , écrivez à Cogito, je vous répondrai (voir rubrique Questions-réponses pour l'adresse et les règles à respecter , merci.)
Bon courage pour le bac blanc (à réviser : tout ce qui a été vu depuis le début sauf le début du cours sur l'art)
Introduction possible (celle de Benoit, légèrement modifiée)
L’histoire c’est à la fois une suite d’évenements et une recherche de connaissance qui aboutira à des récits, c’est le travail fourni par l’historien. De l’autre coté, les actions humaines se définissent sous forme d’actions présentes, actions politiques d’un état ou actions personnelles.. Ces actions peuvent être guidées par l’histoire. Cette dernière influence plus ou moins quelqu’un à choisir, donc se pose une question : Doit-on toujours suivre notre histoire dans nos décisions ? L’histoire en est-elle capable ? Est-ce efficace ? A-t-on raison d’y chercher un guide ou à l’inverse est-ce un mauvais guide ? Nous nous demanderons d’abord si la connaissance du passé suffit à dire la vérité, ou s’il vaut mieux l’oublier. Puis nous verrons si l’histoire influence réellement les actions humaines.
Plans possibles :
Exemple n°1 : Celui d’Hugo A :
I – L’histoire est-elle dépendante de la vérité et de ses retranscriptions ?
a) définition de l’histoire (évenements qui dépendent eux-mêmes du récit qu’on en fait)
b) définition de la vérité (pb : affirmation qui peut être réfutée ou prouvée en désaccord avec les croyances, ex en histoire des sciences, Galilée)
c) la vérité dépend de l’objectivité de ceux qui la racontent, problème du négationnisme)
II – Lorsque l’histoire guide les actions humaines :
a) définition de « guider » : inciter : rôle de la connaissance del’histoire + conscience morale
b) oui l’histoire est un guide, elle aide à tirer des leçons bonnes ou mauvaises du passé
c) mais : les actes n’ont pas le même sens en fonction des époques. IL faut aussi innover
III – Lorsque le passé ne guide pas les actions humaines :
a) quand les gens n’arrivent pas à échapper au passé (ex du conflit israélo-palestinien)
b) quand le passé est mal connu, rôle de l’endoctrinement : si on ne connaît pas bien le passé, on n’en tire pas les bonnes leçons.
c) Si on oublie, parfois le devoir de mémoire s’estompe avec le temps.
Exemple n°2 : Celui de Vincent et Arthur :
I – Les deux sens de l’histoire
a) La réalité des évenements : ils existent : ex de la torture pdt la guerre d’Algérie
b) Le récit peut être en décalage avec la réalité (ex : l’histoire vue par les colonisateurs et les colonisés n’est pas la même)
II - Les références au passé doivent-elles servir de leçons ou être oubliées ?
a) Le passé permet de comprendre le passé (ex : l’extermination des juifs)
b) Vaut-il mieux oublier le passé pour progresser et construire l’avenir ? (France-Allemagne)
III Où sont les limites de la mémoire ?
a) L’histoire se répète sans cesse (Hegel) – donc elle ne peut pas nous guider -
b) Le négationnisme – Si on manipule l’histoire, elle peut nous guider mais dans un sens dangereux : nier les crimes passés, c’est le risque de les refaire –